J’ai une confession à faire, quand j’ai commencé à boire du café , j’y mettais un demi-lait et un peu de sucre. Ça, ce n’est pas la confession , l’affaire c’est que j’ai toujours vu mes parents boire du café noir (même dans le temps où ils buvaient du café qui ne devait pas être loin de l’instantané) et dans ma tête , boire du café avec du lait de la crème ou du sucre, c’était un sacrilège, alors je me suis forcée. Ça a pris un peu de temps , mais maintenant, je ne boirais pas mon café autrement que noir ( à moins que ce soit un latté ).Tout ça pour dire que le café et moi , c’est une histoire sérieuse. Depuis ce temps, je m’intéresse toujours un peu plus à ce breuvage et c’est ainsi que j’ai découvert, sans vraiment le savoir, la troisième vague.
Saviez-vous que le terme de « troisième vague », souvent associé au féminisme, peut aussi s’appliquer au café ?
Le café de troisième vague, c’est l’artisanal, l’indépendant, c’est l’emphase sur le processus, c’est ce qu’on pourrait appeler la « micro-torréfaction » . Avant d’arriver à cette fameuse vague, on a eu les barils de Folger et de Nabob (bien présents dans mon enfance). Ensuite, il y a eu les chaines de café, les Starbucks, les Second Cup, qui vendent du café en quantité industrielle, littéralement. La troisième vague, c’est comme le ralentissement du « mass production », c’est prendre le temps de faire le café, c’est l’art de la meilleure torréfaction, de la parfaite infusion, c’est l’élever au même rang que les vins, les bières et autres boissons qui valent la peine d’être dégustées.
Bon, vous vous direz peut-être que ça a l’air prétentieux, que votre café filtre fait « la job » de vous réveiller le matin et tout ça, c’est bien correct, moi aussi je l’aime, mon « café réveil » le matin, mais parfois ça prend plus, parfois t’as le goût de mieux que le café du mikes (je parle par expérience) et c’est là qu’entre en jeu la troisième vague, son café (le produit) et ses cafés (les lieux) .
C’est un mouvement qui prend vraiment de l’ampleur à Montréal avec des cafés comme Pikolo et Miryade . C’est un mouvement ou être barista n’est plus nécessairement une job étudiante et où la cafetière à filtre est (j’exagère un peu, mais vous voyez le genre ) quasi-non existant. En fait, la troisième vague, c’est la culture du café, en faire la dégustation, connaître les torréfactions, les genres, les catégorisations, les provenances .
Mais bon, assez tourné autour du pot, voici deux vidéos qui vous expliqueront ce qu’il faut vraiment savoir, ainsi qu’un lien qui vous permettra de trouver les meilleurs cafés indépendants de Montréal .
Si jamais vous avez le goût d’expérimenter un nouveau café matinal, pourquoi ne pas essayer la presse française (cafetière à piston) ou la machine à expresso ? Les deux sont très abordables (le pot à espresso et non la machine), simples d’utilisation et donnent un goût bien différent à votre café du matin .
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