Au-delà des livres
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7 raisons pour lesquelles je suis heureuse de m’être (enfin) acheté une liseuse

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Je suis une personne un peu « archaïque ». Je n’ai jamais été très technologique ni souhaité être à la fine pointe. Au contraire. Les gens qui me connaissent le savent : cela me prend toujours beaucoup de temps avant de me décider enfin à accéder à un niveau supérieur de technologie et, disons-le, de facilité. J’ai si souvent entendu les commentaires de mes proches à propos de mon légendaire néophisme technologique : « Marion, franchement, tu perds ton temps en faisant [telle chose] à la main! Avec [tel] ou [tel] logiciel/objet/façon de faire, ce serait tellement plus facile! » Disons que, pour ce qui est des objets que je possède, je suis un peu récalcitrante aux changements. Je n’aime pas remplacer pour rien ce qui fonctionne déjà, et surtout, je n’aime pas m’encombrer d’objets trop intelligents, préférant de loin la simplicité des trucs mille fois éprouvés.

Quant aux livres, j’aime les tenir dans mes mains, j’aime voir la progression de ma lecture. J’aime y mettre des signets. J’aime ouvrir un livre. J’aime aller dans les bibliothèques. Cependant, avec mes études en littérature (mais aussi par mon insatiable curiosité et mon organisation parfois dysfonctionnelle), j’ai un peu perdu le contrôle. Ma chambre est un véritable débarras de livres, et non seulement j’en traîne énormément sur mon dos chaque jour, mais en plus il arrive que j’oublie de les renouveler. Je participe donc — malgré moi — à financer les bibliothèques. Bref, j’ai longtemps hésité. Pesé le pour et le contre. Mais l’achat d’une liseuse commençait à me titiller, d’autant plus que j’avais constaté l’utilité qu’elle pourrait avoir en voyage. Et moi, j’aime voyager. Et c’est utile, une liseuse, on ne se le cachera pas.

Bref, je me suis lancée. J’ai acheté une liseuse Kobo avec ma somme astronomique de points accumulés chez Indigo. Et… j’adore.

VRAIMENT.

Tout d’abord, fermons les yeux et retrouvons-nous au septième tome des aventures de Harry Potter, au moment où Harry, Ron et Hermione décident de disparaître de la circulation pour leur propre sécurité. Vous vous souvenez probablement de ce fabuleux petit sac en perles que possède Hermione, qui peut contenir un nombre incalculable de choses, incluant une tente, une garde-robe et… une bibliothèque (avec les livres « classés par ordre alphabétique » bien sûr!). J’ai souvent rêvé de posséder un tel objet. En fait, si j’avais le choix parmi tous les objets magiques de la littérature, ça aurait été celui-ci. Il m’aurait tellement simplifié et allégé (c’est le cas de le dire!) la vie. Eh bien, je vois un peu ma liseuse comme le sac d’Hermione. C’est un petit sac en perles rempli de livres qu’on peut traîner sur soi sans en avoir le réel poids sur les épaules. Pour moi, et malgré mon amour de l’objet-livre, c’est un alléluia.

Trêve de babillage.

La lecture sur plateforme numérique est de plus en plus populaire. Par exemple, il y a environ un an, la fileuse Émilie Ratté a elle aussi craqué pour une liseuse. Dans son article, elle compare les avantages des livres en format numérique à ceux des livres en format papier. Maintenant, c’est à mon tour. Je vous présente mes sept raisons, celles pour lesquelles je pense qu’avoir une liseuse peut un peu, beaucoup ou énormément changer votre vie :

  1. Avoir une liseuse permet de traîner plus de livres avec soi sans en ressentir le poids réel. Comme d’apporter, par exemple, le dernier Ken Follet de 811 pages pour lire quelques minutes dans le métro sans se défoncer l’épaule.
  2. Avoir une liseuse permet la diversité de la lecture. Elle permet, pour les personnes qui sont comme moi et qui aiment la variété, d’avoir plusieurs ouvrages à leur disposition afin de diversifier leurs lectures. Personnellement, j’ai toujours un roman entamé, et je laisse sur ma liseuse des ouvrages généraux, des livres critiques ou des bandes dessinées à lire selon mes envies, pour les déplacements ou pour les moments de moindre concentration.
  3. Avoir une liseuse facilite l’emprunt des livres. En effet, il est possible de remplir la liseuse d’ouvrages de la bibliothèque sans se déplacer de chez soi, par l’entremise du site internet de la BAnQ, par exemple. En plus (point bonus!), les livres qui arrivent à échéance se remettent d’eux-mêmes, donc adieu les dettes liées aux frais de retard!
  4. Avoir une liseuse permet de pallier les maux courants de lecture. Cette fameuse liseuse est la solution miracle à ceux qui souffrent de peur de manquer de lecture (quelle éventualité désastreuse! Clin d’œil à ma mère). Plus jamais vous n’aurez à traîner de livres supplémentaires dans votre sac pour palier à l’éventualité d’une panne de métro majeure, ou la fin d’un livre dont il ne vous reste que quelques pages.
  5. Avoir une liseuse permet la spontanéité. Cette raison rejoint le numéro 2. Avec une liseuse, je peux pallier les bookcraving et recommencer à lire ma série littéraire préférée en rentrant en métro chez moi juste parce que j’en ai envie.
  6. Avoir une liseuse permet la discrétion. Pas envie que tout le monde sache que vous dévorez le dernier opus de Outlander? La liseuse permet la plus grande des discrétions et vous soulage des regards en biais de vos voisins (tout en vous évitant de devoir leur expliquer que Outlander, même si ça a l’air d’un livre quétaine, c’est vraiment bon!)
  7. Avoir une liseuse permet de lire plus. Dans mon cas, oui, réellement. Parce que je suis souvent surchargée en poids, je ne traînais plus de livres sur moi pour pallier les temps morts. Maintenant, j’ai toujours quelque chose à lire, partout où je suis. 

Évidemment, la liseuse n’est pas la nouvelle trouvaille parfaite. Elle a aussi quelques inconvénients :

  1. D’abord, même pourvue d’une batterie ultra-longue durée, on n’a pas le choix de la recharger de temps en temps. Cela nous astreint, en voyage, par exemple, à nous trouver momentanément en présence d’électricité (ça se gère, je crois, ce qui n’en fait qu’un tout petit inconvénient).
  2. La sélection d’ouvrages disponible en format numérique est encore restreinte et se concentre principalement sur les romans et les ouvrages pratiques récents. Cela dit, l’offre augmente tous les jours, autant du côté de l’achat de livres que de l’emprunt. Et bien que je ne puisse pas trouver tous les livres que j’utilise dans le cadre de mon programme académique, j’ai quand même pu en consulter un grand nombre et j’en ai été très satisfaite. Il est intéressant de savoir aussi que la liseuse permet la lecture de documents en formats « pdf » de tous genres, ce qui me permet d’y glisser de nombreuses thèses de doctorat ou documents que j’utilise pour mes recherches et les lire, sans traîner mon ordinateur.
  3. Et finalement, le dernier inconvénient que j’y vois est que manifestement, par son immense espace de stockage, la liseuse encourage la possession en grand nombre et peut devenir facilement un objet d’accumulation si on n’y prend pas garde. La publicité de Kobo insiste d’ailleurs sur la capacité de stockage qui nous permet d’y mettre 6 000 livres numériques! Mais si une telle profusion va un peu à l’encontre de mes valeurs de consommation, je ne peux nier qu’elle est surtout avantageuse sous plusieurs aspects.

Bien sûr, personne n’est obligé d’acheter une liseuse et cet article ne servait aucunement à vous créer des besoins ou à vous faire sentir cheap. Et le livre reste sans hésiter un objet que je vais continuer d’acheter régulièrement pour garnir ma bibliothèque. Malgré son utilité, jamais ma liseuse ne va réellement remplacer le sentiment d’avoir à la main un livre aimé, lu et relu.

Et vous? Quelles sont vos préférences en termes de lecture? Quelles applications ou quels objets utilisez-vous/préférez-vous pour lire?

Un commentaire

  1. Bien pratique pour lire en mangeant ou en buvant: si une goutte de vin ou un peu de confiture tombe sur une page, point de problème à nettoyer.
    Pas besoin des deux mains pour tenir le livre ouvert, on peut donc manger tout en lisant.
    Et j’adore pouvoir lire de longs extraits (entre 5 et 50 pages) avant de se décider à l’achat ou à l’emprunt.

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    • Marion Gingras-Gagné says

      Merci beaucoup de votre commentaire! Je suis tout à fait d’accord avec vous! J’ai recommencé à lire en mangeant parce que je n’avais plus à faire des « set up » de la mort pour que mon livre tienne ouvert (poser le lait en travers du livre, le tenir avec mon coude, mettre un objet lourd sur la page et le changer à chaque fois que je tourne). De plus, j’ai plus de facilité à lire dans mon lit, couchée sur le côté, sans avoir mal aux poignets et sans devoir changer de position à chaque fois que je change de côté de page. 🙂

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  2. J’aime ma liseuse pour la même raison que toi. Je l’ai achetée en 2016, alors que je partais 6 mois en voyage. J’adore le côté spontané. Je veux un truc, je peux l’acheter. Et je rachète en papier quand j’adore. Et bon, pour la tendinite du pouce, c’est génial.

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    • Marion Gingras-Gagné says

      Je crois vraiment que la liseuse change la donne, en voyage. Surtout pour 6 mois. Je vais d’ailleurs l’expérimenter pour la première fois cet été, dans ce contexte, et je suis sûre que je vais adorer, moi qui prenais toujours beaucoup de temps pour choisir LA lecture de voyage. Là, je peux amener beaucoup de choses.
      Et définitivement, la tendinite… pouce ou poignet, c’est génial! 🙂

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  3. Isabel Langevin says

    Après plusieurs déménagements en quelques années et me rendre compte que la majeure partie de mes boîtes étaient des boîtes de livres… j’ai acheté un Kobo. En effet, c’est plus léger, pas de risque de l’abîmer (j’ai acheté la version resistante à l’eau), la batterie a une durée tout à fait légitime et en plus le mode nuit me permet de lire le soir sans la fatigue oculaire d’un écran et sans réveiller mon chum! Je suis convaincue et je ne sors pas sans. Par contre, deux choses : un livre restera toujours un objet d’une grande beauté et source d’inspiration qui fait que certaines lectures sont faites autant pour le plaisir des yeux que pour leurs mots, et donc je continuerai à acheter certains livres. En 2e, en effet, ce système invite à la consommation et j’ai du Apprendre à me contrôler! J’ai fini par régler la situation en achetant une carte cadeau d’un montant déterminé que je dépose dns mon compte Kobo plutôt que de lier directement ma carte de crédit sur l’application. Mais au final, je ne regrette pas du tout mon achat!

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    • Marion Gingras-Gagné says

      Je suis tout à fait d’accord avec vous! Je possède beaucoup de livres et je les aime toujours autant. J’en achète très peu, cependant, et la liseuse a vraiment facilité le système d’emprunt, notamment en réduisant les étapes et déplacements que je devais faire. La légèreté, et l’utilité au jour-le-jour m’ont charmé aussi, Mais les livres… l’objet continue d’être des plus importants. J’achète aussi certains coups de coeur, pour pouvoir les garder et les relire. 🙂
      Merci d’avoir pris le temps d’écrire un commentaire!

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  4. Merci pour ton article. J’ai déjà pensé à acheter une liseuse pour la capacité de stockage, la légèreté et le gain de place parce qu’effectivement, c’est pas toujours simple de se trimballer un gros bouquin (qui est lourd), d’autant plus lorsque ton sac est petit ! Mais, je reste attachée au livre papier, ce côté à l’ancienne. Mais, qui sait ? Peut-être franchirai-je le pas un jour !

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    • Marion Gingras-Gagné says

      Je te comprends tout à fait! Ça m’a pris énormément de temps pour me décider à le faire. Je suis définitivement une fille « à l’ancienne », haha. Cela dit, je pensais qu’en me « convertissant », j’allais devoir choisir, mais je me suis rendue compte que d’avoir une liseuse pour le transport ou les voyages ne m’empêchait pas de lire aussi des livres papier. J’aime les deux pour des raisons différentes. 🙂 Peut-être qu’un jour…? Mais il n’y a rien qui presse! Tant que vous lisez (et moi, je lisais de moins en moins, alors la liseuse m’a permis de renouer quelque peu).

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