La bibliothèque des coeurs cabossés; un léger «feel good» suédois
Il est difficile de ne pas craquer devant le titre et la couverture du premier roman de Katarina Bivald. Auteure suédoise, on est bien loin des polars qui caractérisent généralement la littérature scandinave – c’est un peu une généralisation, je l’admets, mais ma connaissance en la chose s’arrête là – La bibliothèque des coeurs cabossés est plutôt léger, avec un penchant pour la romance et les situations rocambolesques, ce qui en fait un compagnon plaisant pour les pluvieuses journées d’été. Tout commence par les lettres que s’envoient deux femmes très différentes : Sara Lindqvist, vingt-huit ans, petit rat de bibliothèque mal dans sa peau, vivant à Haninge en Suède, et Amy Harris, soixante-cinq ans, vieille dame cultivée et solitaire, de Broken Wheel, dans l’Iowa. Après deux ans d’échanges et de conseils à la fois sur la littérature et sur la vie, Sara décide de rendre visite à Amy. Mais, quand elle arrive là-bas, elle apprend avec stupeur qu’Amy est morte. Elle se retrouve seule et perdue dans cette étrange petite ville américaine. Pour la première fois de …

