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S’aimer un peu plus, à tout jamais

Il y a de ces livres qui nous bercent depuis l’enfance. Ceux qui façonnent notre manière de penser, d’agir et de vivre en société. Ce sont des histoires simples qui nous font rire et pleurer par leur façon de traiter le quotidien avec autant de distinction. Et par leur sensibilité, ils traversent les années et les courants pour marquer les générations à venir. Parmi ces rares œuvres se distingue un récit éternel : Little Women, de Louisa May Alcott. Qui n’a jamais rêvé de faire partie d’une telle famille? D’être de ces bals, d’écouter Beth jouer au piano ou de s’enflammer comme Jo sait si bien le faire? Encore aujourd’hui, nombre de mes amies me rappellent que Little Women a été un point tournant dans leur vie; c’est ce qui leur a permis de s’aimer en tant que femme dans une société dictée par des hommes. Porté à l’écran par la talentueuse Greta Gerwig et regroupant une distribution cinq étoiles, Little Women bénéficie d’un élan de popularité auprès des jeunes et des plus vieux. Snobé …

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Frida Kahlo sous la loupe

Frida Kahlo est probablement la femme qui m’inspire le plus. J’admire le courage de ses convictions, le déploiement de son intimité à travers son art, sa résilience inépuisable et son engagement politique. Dès que j’ai la chance d’en apprendre un peu plus sur elle, je plonge sans hésitation. Évidemment, j’ai vu le film relatant sa vie et j’ai lu quelques-unes de ses biographies. Il y a quelques années, j’ai même eu la chance de voir certaines de ses toiles au Museum of Modern Art à New York. D’ailleurs, nous pourrons profiter d’une exposition mettant en vedette le couple Kahlo-Rivera au Musée national des beaux-arts du Québec, du 13 février au 18 mai 2020. Je ne m’attendais pas à ce que l’automne 2019 me ramène à nouveau à cette artiste avec la parution de deux livres portant sur elle, à savoir le roman Rien n’est noir, de Claire Berest, et l’album jeunesse Petite Frida, d’Anthony Browne. J’ai donc profité de mes premières semaines de maternité pour me retrouver au lit avec ces deux œuvres, afin de vous …

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Les vieilles chansons ne meurent jamais

Cette mélodie ambiante qui ne s’éteint jamais, qui ne vieillit pas. Celle qui, au fil des années, ne fait que forger son aura de mystère et son empreinte sur notre propre développement. Celle qui nous est transmise par nos parents, celle qui nous réconforte dans les moments chavirant, mais surtout celle qui nous rend nostalgique. Cette mélodie qu’on peut nommer intemporelle, éternelle. Elle est le fruit de l’éclat d’une génération et le mystère le mieux gardé de celle-ci. Encore à ce jour, c’est celle qui nous pousse à monter le volume plus fort, à nous rappeler notre première écoute, et à espérer, l’instant d’un refrain, d’avoir la chance de retourner dans le passé pour comprendre toute la portée d’un tel pourparler. Si le monde littéraire américain résonne aussi fort que cette nostalgie, c’est surtout grâce au succès immédiat du sixième roman de Taylor Jenkins Reid, Daisy Jones and the six. Best-seller dès sa parution, l’œuvre sera adaptée sous peu en série. Retour sur une œuvre particulière, qui s’attaque directement à ces mots qu’on n’ose jamais avouer …

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L’art de rendre une lecture «technique» plus agréable

Dernièrement, j’ai décidé de m’investir dans une activité que j’ai toujours aimée, et ce, afin de m’améliorer : la photographie. C’est une activité très artistique, mais qui nécessite une certaine technique. Bien que j’aie un appareil photo assez performant, j’utilise plus souvent mon téléphone cellulaire, qui est davantage compact et toujours à portée de main. Or, j’étais un peu perdue dans les fonctionnalités de l’application de prise de photo du téléphone, mais aussi dans celles des diverses applications existantes. J’ai donc décidé de me procurer le livre d’Alexandre Champagne qui est justement consacré à la photographie avec un téléphone cellulaire. Avec cet article, je sors du cadre littéraire, puisqu’il s’agit d’un livre «d’instructions» plutôt technique, ce qui n’a rien à voir avec un roman. Cependant, je dois dire que, pour un livre de ce genre, j’ai bien apprécié ma lecture, qui s’est avérée à la fois divertissante et constructive. Voici pourquoi… Simplicité volontaire On aurait pu penser que le livre serait bourré de termes pratiquement incompréhensibles, mais ce n’est pas le cas. En effet, l’auteur …

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This woman’s work, lire Julie Delporte en anglais

Le dernier bijou de Julie Delporte, intitulé This woman’s work, paru en 2019 chez Drawn and Quarterly, est une œuvre à saveur autobiographique, comme la plupart de son travail. Cette nouvelle sortie est la version traduite de Moi aussi je voulais l’emporter, dont la parution, il y a à peu près un an pile, a enflammé les réseaux sociaux pendant plusieurs mois. Depuis, je suis entrée dans une espèce de bulle nommée Julie Delporte et je me suis mise à m’abreuver de toute sa bibliographie. J’ai décidé de relire ce chef-d’oeuvre en anglais, pour voir quel effet cela me ferait. Julie Delporte mentionne régulièrement qu’elle souffre du syndrome de l’imposteur et j’espère que ma critique pourra contredire ce sentiment. La pression d’être une femme À la base, This woman’s work devait être un livre sur Tove Jansson, la créatrice des Moomins, mais petit à petit, l’œuvre s’est transformée d’elle-même en une réflexion sur le rôle de la femme et ce qu’on assume de celui-ci. La femme mère, la femme maîtresse, la femme amoureuse, etc. Delporte réussit à …

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À la quête du visage originel, avec Guillaume Morissette.

Lorsque j’ai reçu le dernier roman de Guillaume Morissette, Le visage originel, j’avais très hâte de le commencer, ayant adoré son premier roman, Nouvel onglet (dont Alexandra a déjà parlé ici). Je suis contente de vous dire que je n’ai pas été déçue par ce livre qui aborde une nouvelle fois la quête d’un jeune homme dont la vie est intrinsèquement liée à l’Internet, mais d’une manière tout à fait différente que dans son dernier roman. Daniel est un artiste de la génération post-Internet, ce qui veut dire, dans son cas, que le médium qu’il se plaît à exploiter est lié aux bogues et aux gifs animés. Comme beaucoup d’artistes, il peine à joindre les deux bouts et est constamment pris dans un dilemme opposant son art à l’idée d’un boulot alimentaire. Changer d’air, changer le mal de place? Par contre, Daniel manque d’inspiration depuis quelques mois, et passe plutôt ses journées à errer sans but sur le Web. Introverti, il trouve sa vie en ligne plus réconfortante que la socialisation réelle. Cela dit, sa …

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L’effet Foenkinos

Cette année, j’ai découvert avec une joie de plus en plus enivrante que je pouvais enfin répondre à la fameuse – et si difficile – question : mais qui est donc mon auteur préféré? Chacun de ses livres me charme un peu plus, me rend encore plus en amour avec son œuvre et avec ses mots. L’écriture de David Foenkinos est d’une douceur et d’une justesse renversantes. Son dernier livre, Vers la beauté, ne fait pas exception. Des destins qui s’entremêlent Comme à leur habitude, les personnages de Foenkinos sont fascinants. Antoine Duris est l’homme prospère typique : un bon emploi, une relation stable qui fait des jaloux et une vie qui n’est pas loin d’être parfaite. Sa vie semble basculer quand Louise, sa copine, le laisse sans crier gare et qu’il décide de tout quitter pour devenir gardien au musée d’Orsay. Sa sœur, qui le connait comme le fond de sa poche, n’y croit pas une seconde et part à sa recherche. Camille est une jeune fille remplie d’ambition et de vie qui, du jour au …

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Quand la vie perd son sens, comment retrouver sa légèreté

N’étant pas la plus grande lectrice de romans graphiques, je ne croyais pas un jour écrire un article portant sur ce genre littéraire. Or, dans le cas de La légèreté, je trouvais inévitable de partager ce coup de cœur. La scénariste et illustratrice de La légèreté est Catherine Meurisse, dessinatrice à Charlie Hebdo. Au moment de l’attentat contre le journal, elle y travaille depuis près de 10 ans. Or, ce 7 janvier 2015, elle arrive en retard à la conférence de la rédaction et survie à l’attentat alors que ses collègues, amis et mentors sont tués et blessés à l’intérieur des lieux. Dans la Légèreté, elle explique son processus pour guérir de l’immense blessure créée par cet événement tragique et retrouver sa légèreté. La légèreté, c’est tout ce que j’ai perdu le 7 janvier 2015 et que j’essaie de retrouver. La légèreté, c’est aussi le dessin. L’art comme remède à la douleur Vivant un profond traumatisme à la suite de ces événements, Catherine Meurisse dépeint, dans la première partie, les dix mois qui suivent l’attentat alors qu’elle est confuse …

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L’univers de la mode et les livres: des suggestions

Au sein de mes articles précédents, j’ai toujours réussi à inclure ce que j’aimais, mes intérêts (la botanique, les pays scandinaves, des ouvrages/bande dessinées portant sur l’introversion, l’Histoire, le design etc.) ou certains traits de ma personnalité pouvant s’inclure facilement dans le monde du livre. Bref, j’aime toujours inclure des petites parcelles de moi-même à travers des livres que j’ai bien aimés! Ce mois-ci, mon choix s’est donc porté sur le domaine de la mode, un univers qui m’intéresse depuis le début de l’adolescence, mais que j’ai toutefois toujours délaissé lorsqu’il est temps de faire mes choix d’articles. Lorsque je tombais sur des livres portant sur le sujet, ces derniers s’avéraient être bien souvent des ouvrages de collection créés par de grandes maisons de couture, qui présentent des images de leurs œuvres/créations présentées sur d’anciens défilés/collections. Bien que magnifiques, j’ai toujours tendance à ne plus les rouvrir et les laisser de côté après ma première lecture. Or, depuis quelques années, de nombreux ouvrages furent rédigés par des personnalités influentes dans le milieu: on peut notamment …

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Le journal champêtre d’Edith Holden: une ode à la beauté de la nature

L’arrivée de l’été me donne toujours l’envie d’aborder des sujets littéraires reliés au monde de la botanique, des fleurs ou bien tout ce qui concerne la nature en général (ceux qui me suivent sur les réseaux sociaux connaissent bien mon obsession pour les fleurs et mon déversement de photos annuelles de magnolias!). À cet effet, je fus agréablement servie en découvrant un classique de la littérature anglaise, The Country Diary of an Edwardian Lady, par Edith Holden: (source: le compte Instagram Insidewanderer)   Qu’est-ce que c’est?  L’ouvrage est un journal «botanique» réalisé par l’artiste et enseignante anglaise Edith Holden, au début du vingtième siècle. Passionnée de la nature, Holden réalisa plusieurs aquarelles de ses découvertes au cours de ses escapades champêtres dans les campagnes d’Angleterre et d’Écosse (fleurs, herbes, petits animaux, insectes, etc.). Ce «journal de bord», en plus des aquarelles, contient des notes et des informations diverses sur ses découvertes, ainsi que des poèmes relatifs à la nature: le tout est séparé par les douze mois de l’année. Le journal, réalisé en 1906, ne fut édité …