L’éloge des casanières
Avant toute chose, je dois avouer que je suis une pure et vraie casanière. Rien ne m’enchante plus que de cuisiner un plat réconfortant un après-midi, de lire en soirée et de me lover dans une couverture le soir. C’est simple, oui, mais j’adore pourtant ça. Casanière parce que j’aime rester à la maison, j’aime prendre le temps de ne rien faire et de fixer le plafond. Je n’ai pas besoin continuellement de distraction et même si cela provoque parfois de la culpabilité chez moi, ce sentiment de ne rien faire de concret, j’ai rapidement compris dans les dernières années que cela faisait partie de ma personnalité et même plus profondément d’un besoin. Comme de la fondation ultime de mon bien-être ; me retrouver devant du temps, chez soi, tout simplement. Cette idée du chez soi est complexe et toute simple à la fois. C’est pourtant un sujet qui me préoccupe et me touche. Lorsque j’ai vu que Mona Chollet, une auteure que j’ai découverte grâce à son excellent essai Beauté fatale, qui aborde les …