Big Bang, de Neil Smith : une entrée fracassante dans mon univers
Traduit de l’anglais par Lori Saint-Martin et Paul Gagné, Big Bang est le tout dernier roman de l’auteur montréalais anglophone Neil Smith. Quand ce livre m’est tombé entre les mains, j’ai tout de suite su que cette lecture allait me plaire. Mon instinct ne m’a pas trahi, puisqu’en une seule journée, je tournais la dernière page de ce délicieux roman. Neil Smith décortique l’esprit humain à travers son œuvre, et s’intéresse aux absurdités qui orchestrent nos esprits. Big Bang est composé de plusieurs récits qui se penchent sur diverses existences, qui parfois se frôlent entre elles ou se fondent simplement dans la masse. L’indifférence, l’empathie, le deuil, le rire et la tendresse sont des émotions qui gravitent autour des récits de Smith, ce qui nous évoque constamment notre propre condition d’éphémère. Ma lecture était rafraîchissante, et je ne peux passer outre l’originalité de la plume de l’auteur : la lucidité livresque et l’humour se rejoignent pour former un style d’une formidable acuité intellectuelle. Big Bang est à la fois une œuvre divertissante et profonde. An est une …