La main d’Iman: espoir et réconciliation sont-ils toujours possibles?
« […] comme la plupart des choses d’une très grande beauté, elle inspire le désir de la posséder. Mais sa beauté parvient justement du fait qu’elle n’appartiendra jamais à personne. » Sans que je ne sache trop pourquoi, ces mots issus de la quatrième de couverture me bouleversent. Sans que je ne sache trop pourquoi, La main d’Iman demeure un chef-d’œuvre de l’indicible pour moi. Objet de mon mémoire de maîtrise, les passées années à l’étudier n’ont pas réussi à élucider les raisons du bouleversement qu’il opère en moi. J’y lis la beauté, au sens le plus pur et métaphysique, tout comme j’y trouve aussi l’horreur insaisissable propre à l’espèce humaine. Écrire ce mémoire et en accoucher furent des épreuves dont je me remets encore. Je crois être enfin prête à tenter cette « lettre d’amour » à cette œuvre dont j’ai su, quand que l’ai lue en début de bac, qu’elle m’accompagnerait jusqu’à la fin de mes études et plus encore. À ce jour, je n’ai jamais refait la rencontre d’un tel phénomène littéraire. …