Pourquoi revenir à Amélie Nothomb
Lorsque j’étais au secondaire, je trouvais qu’on ne lisait jamais assez de livres en classe. Jamais assez pour satisfaire ma curiosité, mon besoin de savoir. Je voulais faire comme Hermione, être la fille qu’on voyait toujours un livre à la main, et donc j’étais souvent rendue à la bibliothèque. Je dois beaucoup à l’extraordinaire bibliothécaire de mon école secondaire, Pierrette, qui a su me proposer une grande variété de romans, allant dans toutes les directions. Parmi toutes ses propositions, je me suis un jour retrouvée avec un Amélie Nothomb entre les mains, Stupeur et tremblements pour être précise. J’ai dévoré le livre, absolument fascinée par la narration de Nothomb. Je n’avais pas les mots à l’époque pour expliquer le plaisir ressenti en cherchant à départager la réalité de la fantaisie, mais j’ai tout de suite adoré. Je me suis alors attaquée, lentement mais sûrement, à lire l’entièreté de l’œuvre d’Amélie Nothomb. Au début, j’étais particulièrement attirée par les romans d’autofiction, curieuse de découvrir la vie de cette fille de diplomate, mais plus encore de l’interprétation qu’elle allait …