Lorsque j’ai appris que grâce au Fil rouge j’aurais la chance de lire le roman Peut-être jamais de Maxime Collins, je n’ai pas hésité une seconde ! J’aime découvrir de nouveaux auteur-e-s. De plus, j’avais déjà vu quelques publicités du roman qui m’avaient intriguée. Avant de commencer ma lecture, j’ai fait quelques recherches sur l’auteur. Maxime Collins a fait des études littéraires, a publié quelques nouvelles et romans (dont Peut-être jamais est son sixième). Il est surtout le blogueur du «Pile ou Face».
Peut-être jamais se trouve à être un roman moderne. Nous faisons la rencontre de Gab, un bisexuel qui se découvre homosexuel. Il aime se retrouver dans les bras de Sarah, avec qui il sera en couple pendant quelques années. Ainsi qu’être dans les bras du beau Sébastien. Ce qui m’a un peu dérangée dans ce début de roman, c’est que l’auteur semble minimiser la bisexualité. C’est comme s’il ne croit pas en cette identité sexuelle. Je dois vous avouer qu’au départ j’étais peut-être emballée par l’idée de trouver enfin une histoire concernant la bisexualité. Ce ne fut malheureusement pas le cas. Je comprends que ce processus faisait partie du cheminement du personnage principal, Gab. C’est suite à sa relation avec Sarah qu’il se retrouve dans une relation passionnée avec le beau Luc.
Gab tombe en amour avec Luc. Ensemble, ils vivent un amour passionnel. La dynamique du couple étant assez particulière. Vous savez, ce genre de relation où l’on retrouve un dominant et un dominé ? Et bien voici ce qu’est la relation de Gab et de Luc. Gab aime être soumis, se faire traiter de pute, devoir toujours faire des concessions, se détruire. Et c’est ce qui se passe quand son grand amour le quitte. Malgré la séparation, Luc reste toujours très présent dans la vie de Gab, ce qui fait en sorte qu’il a toujours un pouvoir sur celui-ci. Gab est incapable de faire le deuil de sa relation. Ce que j’ai beaucoup apprécié, même si l’histoire n’est pas réellement abordée dans ce sens, c’est que l’auteur démontre qu’il peut exister, même dans les couples homosexuel-le-s, de la violence conjugale. C’est souvent un fait qui est méconnu ou ignoré.
Ce que nous pouvons constater dans la lecture de ce roman est l’importance et la présence du jour de l’an. Tous les chapitres finissent et commencent par une nouvelle année. Ce qui nous permet de voir l’évolution – ou dégradation – du personnage. Dans le fond, tout au long du roman, nous suivons les hauts et les bas de Gab. Nous vivons avec lui ses peines, ses déceptions, sa destruction, ses excès et son bonheur.
Je n’avais pas vraiment d’attentes pour ce roman, mais ce ne fut malheureusement pas un coup de cœur. La présence et l’utilisation du sexe est faite correctement, il n’y a rien de vulgaire. Et surtout le roman se lit tout seul. Si vous êtes curieux, je vous laisse être tentés par cette folle aventure de sex, drug and rock n’ roll !



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