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Ton absence m’appartient : où l’identité se construit face au vide

Rose-Aimée Automne T. Morin a publié dernièrement son premier livre, Ton absence m’appartient, aux Éditions Stanké, et la frénésie de ce nouveau livre s’est emparée des réseaux sociaux. Je fais partie de ces personnes, toujours à l’affût des bookstagram pour faire des découvertes littéraires, particulièrement celles du Québec, et davantage si les livres sont encore chauds de l’imprimerie. Je suis le genre de personne qui se présente trop tôt en librairie le jour d’arrivée du livre alors que celui-ci est encore dans sa boîte de livraison. C’est à ce point que j’aime les nouveautés littéraires, mais mon portefeuille, un peu moins, disons. Le livre Ton absence m’appartient est l’un des livres dont j’attendais impatiemment l’arrivée dans ma bibliothèque. Ce n’est d’ailleurs pas mon premier coup de foudre chez cette maison d’édition. « Un ouvrage coup-de-poing sur l’identité, porté par une écriture d’une grande vulnérabilité. » (Éditions Stanké) Des histoires de grande résilience Ton absence m’appartient raconte plusieurs petites histoires sur la vie et sur le deuil. En effet, l’autrice raconte le deuil à travers six …

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Le défi #Lirelesabsentes : pour faire rayonner la littérature écrite par des femmes

Du blogue au livre…  Connaissez-vous Le bal des absentes? Personnellement, j’ai mis la main sur cet ouvrage écrit par Julie Boulanger et Amélie Paquet lors du Salon du livre de Montréal, il y a deux ans. La couverture, qui ne contient pas de titre, mais seulement une femme qui écrit avec tête barbouillée de jaune, m’avait intriguée. Je la trouvais parlante, forte. Elle posait une question que nous ne nous posions pas toujours : où sont les femmes qui écrivent? À l’université depuis plusieurs années déjà, je me sens particulièrement interpellée par cette question de l’absence des femmes dans les corpus étudiés. J’ai encore le souvenir de ce cours dans lequel j’avais dû lire 10 œuvres écrites par des hommes et dans lequel il n’y avait eu aucune place pour ne serait-ce qu’une seule femme. Je m’étais alors questionnée pour la première fois sur la manière dont les professeurs choisissaient les œuvres enseignées et, surtout, celles qui ne l’étaient pas. Le constat de cette absence des femmes dans les corpus enseignés, les autrices l’ont eu au cours …