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Le fil rouge; le fil rouge lit; bibliothérapie; littérature; lecture; livres; les livres qui font du bien; roman policier; polar; thriller; Céleste Ng; Isabelle Lafortune; Donna Tartt; Andrée A. Michaud

Quatre romans pour un été noir

C’est grâce à Hercule Poirot, dont ma grand-mère regardait tous les jours à la même heure l’adaptation télévisée, que j’affectionne les romans policiers, les intrigues mystérieuses et les secrets enfouis de génération en génération… J’aime particulièrement dévorer ce genre de romans en été, lorsque mon rythme de vie est ralenti par la chaleur (et à l’automne évidemment, Halloween n’étant pas très loin). L’été étant déjà bien commencé, j’ai eu l’occasion de me plonger dans plusieurs histoires qui m’ont tenue en haleine. Si vous aussi vous appréciez lire des polars ou des thrillers sous le soleil et les pieds dans l’eau, voici un petit échantillon de mes derniers coups de cœur en la matière. Tout ce qu’on ne s’est jamais dit, de Céleste Ng «Lydia est morte, mais ils ne le savent pas encore.» Ohio, 1977. Lydia, jeune fille brillante de 16 ans, est retrouvée dans un lac non loin de la maison familiale. Avec sa mort, c’est sa famille tout entière, née d’une rare union mixte entre une femme blanche et un homme d’origine chinoise, …

Bondrée : poésie et polar réunis

Bondrée, Andrée A. Michaud  En 1967, à Bondary Pond (rebaptisé Bondrée), des vacanciers passent la période estivale dans leurs chalets au bord d’un lac entouré de la densité de la forêt. L’endroit se situant quelque part entre les frontières du Maine et du Québec, la différence linguistique pousse les habitants francophones et anglophones à vivre en parallèle. Ce sont des événements horribles, les meurtres de deux adolescentes, qui rallieront les deux clans. Bondrée, qui se veut un thriller, est beaucoup plus qu’une intrigue. Le roman est un magnifique portrait des années 60, ayant réussi à me rendre nostalgique d’une époque durant laquelle je n’étais pas née. Rien ne semblait pouvoir assombrir l’indolence bronzée de Bondary, car c’était l’été ’67, l’été de Lucy in the Sky with Diamonds et l’Exposition universelle de Montréal, car c’était le Summer of love, clamait Zaza Mulligan pendant que Sissi Morgan entonnait Lucy in the Sky et que Franky-Frenchie Lamar, munie d’un cerceau orangé, dansait le hula hoop sur le quai des Morgan. C’est un roman d’ambiance, beau et lugubre à …