Agathe et son écriture de dentelle
Il est rare que je m’attarde à lire la quatrième de couverture d’un roman. D’habitude, je lis des romans qui me sont conseillés par des ami.e.s, des blogues (pour ne pas dire Le fil rouge), des podcasts ou encore, plus traditionnellement, j’aime découvrir et redécouvrir ceux qui ont fait leur place dans les classiques de la littérature. Pour Agathe, cependant, ce fut une autre histoire… Charmée par le résumé d’Agathe Le résumé de ce roman nouvellement paru dans la collection « Fictions du Nord » de La Peuplade m’a effectivement charmée. On y parle d’une rencontre entre deux êtres « vides » qui se « remplissent à nouveau », d’un psychanalyste au bord de la retraite et de sa nouvelle patiente « fragile comme du verre » et « à l’odeur de pomme ». Déjà, la délicatesse de la prose et la simplicité du propos m’invitaient à plonger dans ce petit ouvrage. Bercée par le nom d’Agathe Zimmerman et les couleurs tendres de la page couverture, je me suis laissée porter dans le premier chapitre « Mathêma ». Un roman lourd-léger Le livre est ainsi divisé …