Un film, Tchékhov et les femmes
Après des études en Lettres, j’en avais un petit peu soupé des classiques de la littérature internationale. Si bien que, pendant un bon bout de temps, j’ai laissé ce genre de côté, que j’avais exploré un peu par obligation, pour m’approprier plutôt la littérature québécoise et son langage qui est aussi le mien. J’y vivais davantage une proximité dans les sentiments décrits, dans la langue, dans les mœurs, ce qui me rejoignait mieux. Si vous voyiez le contenu de ma bibliothèque, vous verriez qu’elle a un fort penchant (et elle aussi est à veille de craquer!) pour les auteurs du Québec, pour ces mêmes raisons. Par où tout a commencé Puis, vint un jour où je suis tombée en amour avec le film de Rafaël Ouellet sorti en 2014, Gurov et Anna. Difficile à vous en expliquer la ou les raisons en version journaliste cinématographique que je ne suis pas. Je vous dirai simplement que ce film m’a séduite par ses sujets traités, imbriqués les uns dans les autres: la littérature, la banalité de la …