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Fictions et récits de Compostelle (partie 1) : La fois où… j’ai suivi les flèches jaunes d’Amélie Dubois

Marcher le chemin de Compostelle a été pour moi une expérience marquante. Revenue dans la vie quotidienne, j’ai eu de la difficulté à retrouver dans ce qui m’entourait la sensation qui m’a habitée tout au long de mon pèlerinage. Le fait d’aller à la rencontre d’œuvres littéraires dans lesquelles des auteur.e.s racontent leur expérience du chemin a été un moyen de ressentir à nouveau le bonheur de marcher, dans ma tête, la littérature me permettant de combler le vide laissé par mon retour et de revivre l’expérience à travers elle. Dans cette série d’articles, je présenterai quelques-unes des œuvres qui se passent sur le Chemin de Compostelle. Peut-être vous donneront-elles envie de partir, vous aussi, au sens propre comme au niveau littéraire?   Amélie Dubois. La fois où… j’ai suivi les flèches jaunes Pendant l’été 2017, je marche le « Camino del Norte », un des nombreux chemins de Compostelle situés en Espagne. En 2015, Amélie Dubois publie La fois où… j’ai suivi les flèches jaunes, un roman dans lequel elle raconte l’histoire d’une protagoniste …

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Lire et voyager léger : le principe des livres-nomades des auberges d’Europe

L’été 2017 a été, pour moi l’occasion de faire un super voyage. En effet, commençant ma route à Bayonne (en France), j’ai marché le chemin de Compostelle tout le long de la côte atlantique de l’Espagne jusqu’à Santiago et ensuite jusqu’à Finisterre, qui est le « boutte du boutte » de la terre, comme on dit si bien au Québec. En tout, j’ai marché un peu plus de 1000 km, traversé l’Espagne à pied en 44 jours et fait travailler un grand nombre de muscles de mon corps qui se la coulaient douce depuis que ma routine rédaction de mémoire se résumait en ordi et lectures toute la journée. Bref, j’ai profité de la nature au jour le jour (belle ou mauvaise, on oublie que la côte espagnole est « frette » et souvent pluvieuse), fait des rencontres formidables et appris à voyager léger. Un pack-sac pesant maximum 8 kg (sans calculer l’eau), que je devais traîner sur mon dos 6 à 10 heures par jour, c’était ça le plan. Donc, j’allais manifestement porter les trois mêmes kits de vêtements tout l’été et …