Pinkerton; blâmer la musique des années ’90 pour expliquer ses échecs amoureux
Avant de lire cet article, je vous propose d’écouter cette chanson afin de vous mettre dans l’ambiance : J’étais jeune, j’avais l’amour douloureux et une de mes activités favorites était de trouver écho à mes sentiments déprimants dans des paroles de chansons. Je faisais des mixtapes avec ma radiocassette; Nirvana, Radiohead, The Used (eh oui, notez que je suis née en 87 et non en 79) et Weezer. Mais pas n’importe quel album de Weezer; Pinkerton, le seul album de leur discographie qu’il est possible de confondre avec le journal intime d’un adolescent désillusionné en peine d’amour. Le conditionnement romantique négatif Je ne fut certainement pas la seule adolescente hyper-émotive à avoir validé ses douloureux sentiments amoureux dans la musique où l’échec et la mélancolie étaient glorifiés. Les personnages de la bande dessinée Pinkerton pensent plus loin que la simple validation des sentiments; ils croient que la musique les a conditionnés à les rendre sentimentalement malheureux. Ils nient leur responsabilité personnelle en mettant la faute sur la musique pop-rock des années ’90, qui par l’entremise de …