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Le projet Shiatsung de Brigitte Archambault, une fable dystopique entre humour et malaises

Cet automne, j’ai lu Le projet Shiatsung, de Brigitte Archambault. En fait, je l’ai lu deux fois tellement j’ai été agréablement surprise! Je l’ai dévoré une première fois, sans me poser de questions, puis je l’ai relu plus lentement pour pouvoir mieux en discuter. Je commence d’abord par vous présenter un extrait de la présentation de l’éditeur, qui résume bien l’oeuvre: «Dans un bungalow dont la cour est ceinte par une muraille infranchissable, une femme a été élevée, seule, par un écran parlant omniscient, mais qui ne dit pas tout. Sans autre connaissance du monde extérieur ni encadrement que ce que lui a appris ce dernier, elle ignore tout des causes de son existence. Et si cette femme tentait d’échapper à la surveillance constante de cet écran qui épie ses gestes? Que pourrait-elle trouver de l’autre côté du mur?» Évidemment, comme j’ai lu le livre deux fois, il va sans dire que je vous le recommande chaudement, mais voici deux éléments auxquels vous pourriez porter attention lors de votre lecture. Le dessin Les dessins de …

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Martin John, circuits d’un homme dérangé

Je ne sais pas pour vous, mais depuis quelques années j’essaie, comme Anne-Marie, de lire davantage de romans écrits par des femmes. Dans ma PAL se trouvait un beau livre orange vif, à la quatrième de lecture singulière : Martin John, un délinquant sexuel, a été envoyé à Londres par sa mère pour échapper aux autorités. Depuis, il doit naviguer seul dans cette ville hostile où tout conspire à le faire dévier de la routine implacable et absurde à laquelle il s’est astreint. Le piège semble se refermer sur lui alors qu’un agaçant chambreur, sans doute un espion envoyé par la police, fait irruption dans sa vie. J’ai été tentée de lire cette fiction qui a connu un succès populaire, principalement parce que l’humour grinçant était mentionné dans presque toutes ses critiques et parce que son auteure est une femme : Anakana Schofield, une Canado-Irlandaise. Le chemin d’un prédateur Cette écrivaine s’amuse tout au long du roman à construire un récit dont la forme cyclique et répétitive engouffre le lecteur dans le mode de vie …