Vous allez trouver ça bizarre, mais j’ai récemment développé une obsession pour Batman et son univers. Je ne suis pas ‘Pro’, mais j’ai tellement lu et entendu sur le sujet que je me considère niveau intermédiaire, mettons. Je me suis mise à écouter ‘Fatman on Batman’, un Podcast où Kevin Smith conduit des entrevues avec des gens qui ont été impliqués de près ou de loin dans l’univers du ‘Dark Knight’.

Aussi, j’ai recommencé à écouter  ‘Batman : The Animated Series’ sur Netflix telle une moi-même, mais à l’âge de 8-9 ans. Une seule chose clochait : je n’avais jamais lu de bande dessinée ou roman graphique de Batman. Oh, l’horreur! C’est dur de s’insérer dans cet univers, car il y a tellement d’itérations de l’histoire et du personnage. J’étais donc vraiment intimidée : je ne savais pas par où commencer. Je me suis rendue chez Indigo après une semaine extra stressante d’études et de travaux et je me suis gâtée : j’ai acheté ma première bande dessinée de Batman.

C’était dur de choisir, car il y en a tellement. Je connaissais déjà beaucoup, car j’en avais entendu parler dans la littérature et dans les Podcasts que j’écoute presque toutes les semaines depuis plus d’un an. Ce processus mit sur mon chemin ‘The Killing Joke’, d’Alan Moore et Brian Bolland. Lorsque j’ai vu la couverture, j’ai su que cette BD était l’élue : celle qui allait me permettre de percer cet univers.

 Alan Moore est l’auteur anglais responsable de la création de certains classiques tels que : ‘Watchmen’ et ‘V for Vendetta’. Dans ‘The Killing Joke’, il touche à l’univers de Batman, mais vraiment (et surtout) à l’univers du Joker. Le Joker, vous le connaissez si vous avez déjà vu ‘Batman’ (Tim Burton, 1989), ou bien ‘The Dark Knight’ (Christopher Nolan, 2008), c’est un personnage chaotique, un des plus adulés du monde de Batman. Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi il était ainsi?

 Publié en 1988 par DC Comics, ‘The Killing Joke’ montre les efforts de Batman qui tente de retrouver le Joker avant qu’il ne cause un carnage certain. Celui-ci a capturé le Commissaire Gordon et tente de le rendre fou. Sur cette trame de fond, l’auteur en profite pour tracer l’origine du Joker. Ainsi, ce qu’il faut comprendre, c’est qu’il n’a pas toujours été aussi fou. Il était plutôt quelqu’un de timide, comédien sans succès qui a un jour eu ‘une vraiment mauvaise journée’. Je vous recommande ce roman graphique, car il s’agit d’une bande dessinée tellement facile pour pénétrer dans l’univers de Batman : les dessins sont beaux et simples, l’histoire est prenante et tragique.

Je vous suggère définitivement de découvrir Batman, car il est tellement plus que ce qu’on voit au grand écran quelques fois par décennie. Je n’ai toujours pas trouvé d’itération cinématographique qui m’a autant passionnée que la lecture de ‘The Killing Joke’ d’Alan Moore : c’était exceptionnel comme littérature ! *J’ai fait une géante préface à cette mini-critique juste pour vous illustrer que bien qu’il y ait de l’intérêt, je suis vraiment novice/intermédiaire dans ma connaissance du milieu de la bande dessinée (DC comics/Marvel, et autres du genre). J’aimerais toutefois vous recommander d’autres titres dans mes prochaines critiques, sans l’immense préface, si vous le voulez bien.

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