Pour terminer l’année en beauté, vous avez voté pour un incontournable de la littérature québécoise, le dernier Dany Laferrière. Dans ce dernier titre, il offre un véritable hommage au Québec et à sa diversité. Personnellement, chaque roman de Laferrière m’a enchantée (il m’en reste tant à découvrir!) alors je suis très contente de ce choix, même si j’avais voté pour La remontée de Maude Nepveu-Villeneuve (dont je vous parlerai très bientôt, fort probablement!).
D’ici la fin de l’année, nous allons aussi écrire un article récapitulatif sur les lectures que nous avons faites au cours des derniers mois. Ce défi En 2015, je lis un livre québécois m’a encore plus fait prendre conscience du talent d’ici et ce, en littérature contemporaine. J’avoue qu’avant, j’étais portée à lire des classiques et que très rarement des nouvelles parutions, mais ce défi m’a amenée à davantage suivre la scène littéraire québécoise et j’en suis fortement heureuse. Bon, je m’arrête ici pour ne pas tout vous dire ce que j’ai à dire dans l’article récapitulatif (!)
Bonne dernière lecture de l’année, on se retrouve à la fin du mois pour en discuter ensemble. D’ici là, voici la description de Tout ce qu’on ne te dira pas, Mongo.
Un après-midi d’été, l’écrivain croise sur la rue Saint-Denis un jeune homme, Mongo, qui vient de débarquer à Montréal. Il lui rappelle cet autre jeune homme arrivé dans la même ville en 1976. Le même désarroi et la même détermination. Mongo demande : comment faire pour s’insérer dans cette nouvelle société ? Ils entrent dans un café et la conversation débute comme dans un roman de Diderot. C’est ce ton léger et grave que le lecteur reconnaît dès le début d’un livre de Laferrière:« Tout nouveau-né est un immigré qui doit apprendre pour survivre les codes sociaux. Une société ne livre ses mystères qu’à ceux qui cherchent à la comprendre, et personne n’échappe à cette règle implacable, qu’on soit du pays ou non.» Laferrière raconte ici quarante années de vie au Québec.