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Ce que les fileuses ont acheté pour le #12août j’achète un livre québécois dans le cadre du défi #Jelisunlivrequébécoisparmois

J’espère que tout comme nous, les fileuses, vous avez vécu un excellent #12août! Pour ma part, j’ai pu réaliser un rêve de toujours en étant libraire d’un jour dans ma librairie chouchou : la librairie de Verdun. J’étais en compagnie de Martine et de Marjorie et nous nous sommes amusées à conseiller les gens dans leurs achats. Voici quelques titres que nous leur avons suggérés : Petite laine — Amélie Panneton Déterrer les os — Fanie Demeule L’écrivain public — Michel Duchesne L’angoisse du poisson rouge — Mélissa Verreault La détresse et l’enchantement — Gabrielle Roy Soleil — David Bouchet Veiller la braise — Sara Lazzaroni et plusieurs autres! Et voici la liste d’achats des fileuses : Mes achats : Le cœur de Berlin — Élie Maure/Les rivières suivi de Les montagnes — François Blais Roxanne K.D. : Une longue canicule — Anne Villeneuve/Direction Saint-Creux des Meuh-Meuh — Sandra Dusseault/De bois debout — Jean-François Caron/À l’abri des hommes et des choses — Stéphanie Boulay/Last call les Murènes — Maude Veilleux Vanessa : J’ai décidément abusé des bonnes choses : Autopsie d’une femme plate …

À l’abri des hommes et des choses; une histoire de loups, de rivière, de poèmes.

Quand j’ai su que Stéphanie Boulay allait sortir un roman, j’étais plus qu’heureuse à l’idée de retrouver un peu des textes des Soeurs Boulay dans un livre. C’est sûrement la réaction que plusieurs ont eue. C’est peut-être aussi pourquoi je m’attendais à un savant mélange entre Veillez la braise et Coeur de slush (va savoir sur quoi je me base, je n’ai même pas lu Coeur de Slush) J’étais bien loin de la vérité, mais celle-ci est encore mieux, complexe, surprenante et touchante à la fois. On se retrouve donc dans l’univers bien unique du personnage principal, écrit au je. Elle vit dans les bois avec Titi, sa soeur ou sa mère, elle ne le sait pas trop. On la suit au gré des gelées, des saisons, des états de Titi. C’est une perspective bien différente que nous offre Stéphanie Boulay. On comprend que la jeune fille qui se raconte n’a pas toute sa tête, comme elle le dit. N’empêche qu’elle vit son premier amour, sa première véritable amitié, ses crises d’adolescence et la naissance …