Cher Bruno
Cher Bruno, cher Brune, Je t’appelle Brune parce que c’est comme ça que j’ai l’impression de te connaître. Comme un vieil ami, comme un compagnon que j’aurais rencontré autour d’une bière et qui m’aurait raconté avec détails toutes ses aventures. Comme quelqu’un que j’aurais écouté la bouche grande ouverte, avec les yeux qui essayent de s’ouvrir plus pour être ébahis, mais qui peuvent pas. T’es comme mon pote. Je boirais cent bières avec toi pis je m’en lasserais pas. Certains jours, en jasant avec des gens, je me mets à parler de toi. L’an dernier, je t’ai pris en exemple auprès de ma mère quand je lui ai annoncé que le prochain pays que je visiterai serait porteur de malaria. Pour la rassurer, parce que toi, tu l’as vécue. Pis quand je me choisis une nouvelle destination, quelques jours après avoir les billets en mains, je me dépêche toujours d’aller jeter un oeil à ta Frousse pour voir si tu l’as parcouru, toi aussi, ce pays que je m’apprête à découvrir. Pas de mots sur …