«Six degrés de liberté» : À la hauteur des attentes
Ce roman, je l’attendais. Depuis longtemps. Bien sûr, j’ai eu à la rentrée de septembre dernier l’intrigant Révolutions, mais ce n’était pas assez pour combler mon âme de fan de Dickner. Tout de suite après la lecture de Nikolski en 2005, je suis littéralement tombée sous le charme de l’écriture de cet intellectuel-nerd, comme la découverte d’une âme soeur, comme les retrouvailles d’un lointain frère. Depuis ce temps, je lis presque chaque année son premier roman, que je redécouvre à chaque fois, que j’aime de plus en plus. Dickner publie donc cette année Six degrés de liberté, aussi aux Éditions Alto, un roman étonnant sur un sujet des plus… particuliers: les conteneurs. Ceux qui sillonnent la terre entière sur les cargos et qui transportent oursons en peluches, gougounes en plastique et autres cossins et gogosses en tout genre. Le génie de Dickner et son écriture toujours autant intelligente réussissent à rendre passionnant ce sujet, disons-le, plutôt quelconque. Deux histoires s’imbriquent tranquillement. Lisa et Éric, deux adolescents dégourdis, l’une aventureuse et travaillante, l’autre agoraphobique et ami des perruches, décident d’expérimenter avec …


