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Ouvrir son cœur : dans le monde d’une introvertie

Comme beaucoup de lecteurs, je me suis récemment laissé tenter par le dernier livre d’Alexie Morin, publié chez Le Quartanier, Ouvrir son cœur. Du haut de ses 366 pages, ce livre, je l’ai dévoré, un réel festin et, selon moi, il manquait un 100 pages supplémentaires. J’en aurais pris davantage. Les critiques sont unanimes autour de moi, ce livre est parfait. J’ai proposé à mon amie qui voulait le lire de le lui prêter. Elle m’a répondu qu’elle préférait l’acheter, car elle savait déjà qu’elle le relirait et s’y référerait souvent. Il va sans dire que mes attentes étaient assez hautes avant d’en commencer la lecture et elles ont rapidement été comblées. Plus que des sujets tabous Ouvrir son cœur, c’est l’histoire de l’autrice qui, dans un récit fragmenté, raconte divers souvenirs de sa vie, en allant de l’enfance à l’âge adulte, où la honte s’y loge. C’est une prise de parole de l’autrice face à des moments qui l’ont marquée, pas nécessairement de la bonne façon. La vie de la narratrice n’a pas été …

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Orgueil et préjugés… littéraires!

J’ai toujours adoré lire et, jusqu’à la fin de l’adolescence, je choisissais mes lectures de manière aléatoire ; je parcourais les rayons des librairies et me laissais attirer par un titre accrocheur ou encore par une couverture de couleur vive. Par contre, avec le temps, j’ai fini par développer (et j’ai TRÈS HONTE de vous en parler) une sorte de snobisme littéraire.  Au cégep comme à l’université, j’ai étudié en lettres. Je ne sais pas si c’est une bonne excuse en soi, mais je suis vite devenue snob vis-à-vis certains styles de littérature que je qualifiais de «moindre». Par exemple, ma pauvre mère (qui a d’ailleurs également étudié en littérature et a lu UNE TONNE de grands classiques) a eue une phase où elle ne lisait presque que des romans policiers… et je me permettais de lui passer des commentaires acerbes sur ses lectures. (Allô maman, vraiment désolée!)  Mais le plus grave dans tout ça, c’est que je me suis tenue loin pendant des années de certains styles littéraires que j’avais pourtant affectionnés «dans ma …