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Ce que les fileuses ont acheté pour le #12août j’achète un livre québécois dans le cadre du défi #Jelisunlivrequébécoisparmois

J’espère que tout comme nous, les fileuses, vous avez vécu un excellent #12août! Pour ma part, j’ai pu réaliser un rêve de toujours en étant libraire d’un jour dans ma librairie chouchou : la librairie de Verdun. J’étais en compagnie de Martine et de Marjorie et nous nous sommes amusées à conseiller les gens dans leurs achats. Voici quelques titres que nous leur avons suggérés : Petite laine — Amélie Panneton Déterrer les os — Fanie Demeule L’écrivain public — Michel Duchesne L’angoisse du poisson rouge — Mélissa Verreault La détresse et l’enchantement — Gabrielle Roy Soleil — David Bouchet Veiller la braise — Sara Lazzaroni et plusieurs autres! Et voici la liste d’achats des fileuses : Mes achats : Le cœur de Berlin — Élie Maure/Les rivières suivi de Les montagnes — François Blais Roxanne K.D. : Une longue canicule — Anne Villeneuve/Direction Saint-Creux des Meuh-Meuh — Sandra Dusseault/De bois debout — Jean-François Caron/À l’abri des hommes et des choses — Stéphanie Boulay/Last call les Murènes — Maude Veilleux Vanessa : J’ai décidément abusé des bonnes choses : Autopsie d’une femme plate …

Montréal a chaud

Je suis tombée sur La canicule des pauvres de Jean-Simon DesRochers par hasard dans les rayons de la bibliothèque. J’ai été agréablement surprise par cette découverte. Je ne m’attendais à rien et finalement, j’ai trouvé un livre innovateur, moderne et riche. C’est un roman profondément montréalais; l’auteur y mélange l’anglais, le français, le franglais ainsi que des gens qui viennent d’un peu partout avec des passés complexes et des bagages particuliers. Lors d’une période de canicule atroce de dix jours, on suit les péripéties de la vingtaine de locataires du même immeuble décrépi et miteux, dans le Quartier Latin à Montréal, Le Galant, anciennement un repaire abritant des prostituées. On s’y perd un peu parfois tellement il y a de personnages, mais on finit par s’attacher à eux (700 pages laissent le temps de les apprivoiser) et ressentir la chaleur moite puante avec eux. Jean-Simon joue avec les codes narratifs pour nous aider à mieux appréhender son monde romanesque. Soudainement, on rentre dans la tête de chaque personnage et on entend la musique de leurs …