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Les Certitudes : le désordre de Montréal

Lorsque j’ai reçu le tome 2 de la série L’année noire de Jean-Simon Desrochers, je me suis soudainement rendue compte que le temps passait à une vitesse folle, et qu’il fallait peut-être que je pense à ralentir un peu dans ma vie. Le tome 1 était sorti fin mars alors que de la neige parsemait encore le sol et que le printemps tardait à venir, j’avais dévoré l’énorme livre en une semaine et quand j’étais arrivée à la dernière page du livre, je m’étais dit que jamais je ne serais capable d’attendre aussi longtemps avant de lire le tome 2. Le tout s’était terminé par des coups de feu et je voulais savoir tout de suite qui était mort. Septembre me paraissait si lointain. Et pourtant, l’automne est maintenant bien arrivé! Lorsque j’ai lu le premier tome, je venais de me lancer à mon compte. Et depuis, j’ai tant couru à droite et à gauche, multipliant les contrats, que j’ai à peine eu le temps de m’ennuyer des personnages de cette incroyable saga noire. Cependant, …

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Une année noire dans l’est de Montréal

La lecture est au cœur de ma vie depuis toujours. J’ai parfois l’impression que je lisais avant de savoir lire. Lire m’apporte beaucoup de choses intangibles que je peux difficilement décrire. Cela me permet entre autres de passer à travers les différentes épreuves de la vie un peu plus facilement. Mais la lecture peut aussi me faire mal. Surtout lorsque j’arrive à la fin d’un livre qui m’a habitée pendant plusieurs jours. J’arrive même à regretter d’avoir commencé à lire ce bouquin tellement je ressens un vide soudain. Un peu comme si on me forçait à sortir dehors, dans le vent glacial, en plein party, et qu’on me fermait la porte au nez violemment alors que tous mes amis continuaient à s’amuser à l’intérieur. Je voudrais n’être jamais venue. Alors que je me suis attachée à tous ces personnages, que j’ai appris à les connaître, à croire que toutes ces péripéties leur arrivaient, à m’imaginer leur univers aussi clairement que si j’y vivais, ils partent tous d’un coup et me laissent dans ma froide solitude. …