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Deux auteures, deux visages de la Gaspésie – Partie II

Entre réalité et rêve, la vie À travers deux entrevues réalisées via la magie de l’Internet, je vous propose deux portraits d’écrivaines d’origine gaspésienne, Marie-Ève Trudel Vibert, auteure du roman La fille de Coin-du-banc et Joanie Lemieux, qui se cache derrière le recueil de nouvelles Les trains sous l’eau prennent-ils encore des passagers? (retrouvez la critique du livre dans un article paru précédemment). J’ai donc posé une série de dix questions aux deux jeunes femmes dans le but mieux les connaître, mais aussi d’en apprendre davantage sur le métier d’écrivain et sur leur vision du métier. 1-D’abord, qui êtes-vous ? Et quel est votre cheminement en quelques mots? Je suis née et j’ai grandi à Gaspé, en Gaspésie. J’ai d’abord fait mon cégep en sciences de la nature, avant de bifurquer et de choisir les lettres à l’université. J’ai ensuite poursuivi à la maîtrise, orientant alors mon parcours vers la création littéraire. Au cours de mes études universitaires, j’ai suivi plusieurs ateliers d’écriture avec des écrivains, et j’ai reçu pour la première fois des retours …

Les trains sous l’eau prennent-ils encore des passagers? Car moi, j’embarque

Critique du recueil Les trains sous l’eau prennent-ils encore des passagers ? de Joanie Lemieux  Les trains sous l’eau prennent-ils encore des passagers? de Joanie Lemieux, est un recueil de nouvelles contemporaines. Dix nouvelles, dix histoires, dix femmes qui se frottent aux mondes invisibles. Je dois en premier lieu vous avouer que l’auteure dont il sera question ici est une grande amie à moi. J’ai choisi de critiquer son premier ouvrage Les trains sous l’eau prennent-ils encore des passagers ? paru chez Lévesque éditeur le 17 février dernier, pour vous permettre de la découvrir. Mais je n’imaginais pas l’angoisse que ça m’occasionnerait d’émettre un point de vue objectif sur son travail. Lorsque j’ai tenu pour la première fois son livre entre mes mains, ça m’a émue. Au lieu d’un concept, d’une idée ou du souvenir des longues conversations que nous avions eues à ce sujet, j’avais devant moi un objet concret. Je me suis plongée dans son recueil comme dans les mots d’une étrangère. J’ai réussi le défi que je m’étais lancé. J’ai dissocié l’amie de l’auteure …