Au café existentialiste – La liberté, l’être et le cocktail à l’abricot
Autour du livre Fortement attirée par le titre, la couverture et le sujet philosophique, je n’ai pas su résister très longtemps avant de m’offrir l’ouvrage de l’autrice britannique Sarah Bakewell, Au café existentialiste. Je savais qu’il allait être question de Sartre et Beauvoir, Jean-Paul et Simone de leurs prénoms, « petit homme » et « castor » de leurs surnoms, dont je ne connaissais pratiquement rien, mis à part l’image du couple mythique peu commun et quelques ouvrages survolés ici et là. Comme souvent, j’avais déjà eu quelques croisements de vie avec ces deux figures marquantes de la philosophie existentialiste du XXe siècle, mais sans plus. S’il est bien un sujet, une discipline ou une forme de pensée qui me fascine et m’attire – outre les arts visuels et littéraires – sans pourtant que je ne m’y laisse choir totalement, c’est la philosophie. Je ne pensais pas écrire un article sur cette délicieuse lecture, parce que l’émotion prend une fois de plus le contrôle de tout ce qui me concerne. Justement, pour contrecarrer cette habitude …