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Une ficelle qui relie tous les livres

L’autre jour, je lisais Captive de Margaret Atwood et j’ai réalisé qu’il y avait beaucoup de citations d’auteurs en début de chapitres. Celles qui ont davantage attiré mon attention étaient d’Emily Dickinson. Pourquoi? Parce qu’une de mes récentes lectures portait sur sa vie, Les villes de papier de Dominique Fortier (vous pouvez d’ailleurs lire ici mon article au sujet de cette œuvre remarquable). Je me disais : quelle coïncidence! Captive était dans ma bibliothèque depuis plus de six mois mais j’ai choisi par hasard de le lire tout juste après avoir lu un livre sur la poète. La révélation Je me suis rappelé une phrase frappante que m’a déjà dite une amie : tous les livres sont liés entre eux. À cette époque, je lisais très peu et je ne savais jamais quoi choisir comme lecture. Cette amie m’avait répondu qu’elle en avait trop à lire et que chaque livre la menait vers un autre… J’étais restée figée sur place, me demandant si c’était vrai. Puis, j’ai commencé à lire un roman qu’elle m’avait recommandé qui, par …

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L’univers d’Emily Dickinson : un monde fait de villes de papier

Les villes de papier n’est pas un livre ordinaire. Il s’agit d’une œuvre unique arrivée à la fin de l’été tel un vent de fraîcheur salutaire. Dominique Fortier, autrice et traductrice québécoise, nous offre ici une fenêtre unique sur l’univers de la poète américaine Emily Dickinson. Tomber sous le charme Lorsque j’ai vu passer l’annonce de la parution du livre Les villes de papier, j’ai été accrochée par la page couverture arborant des fleurs séchées identifiées avec minutie. Moi qui plaçais régulièrement, étant enfant, des violettes à sécher entre les pages des dictionnaires, ce rituel attira mon attention. Un extrait de l’œuvre, les premières lignes en réalité, nous était offert au-dessus de l’image. « Emily est une ville toute de bois blanc nichée au milieu de prairies de trèfle et d’avoine. Les maisons carrées y ont des toits en pente, des volets bleus qu’on ferme à l’approche du soir et des cheminées par lesquelles il arrive que s’engouffre un oiseau qui volera, éperdu, les ailes pleines de suie, par toutes les chambres. Plutôt que de tenter …