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L’un l’autre les uns les autres, s’observer

Comme c’est souvent le cas pour les livres qui deviennent de beaux coups de cœur (ceux dont je ne veux plus me séparer), il s’agit de lectures que je laisse venir à moi par un amoncellement de synchronies. Ici, je vous parle de ma rencontre avec Moi aussi, un carnet écrit en dialogues de Sylvie Cotton et Nathalie de Blois. Je ne pouvais souhaiter plus grande source d’inspiration pour le moment où je me situe dans ma vie intime et créative. Aujourd’hui, je décide de mélanger mes deux passions : la littérature et les arts visuels. Elles se lient en moi pour me permettre de trouver un certain équilibre et pour définir mon langage intérieur et intime, celui que je partage ensuite avec d’autres âmes sensibles. La petite histoire qui suit en est une de rencontres entre plusieurs personnes pour qui le partage est forgé d’empathie, de désir de liberté, de curiosité et de passion. Nadia, Joëlle et Eric, c’est un genre d’hommage que je vous rends avec ce texte, votre passage dans ma vie …

En lisant, en vivant, en écrivant

Je ne lis pas depuis plusieurs jours, j’écris, ou je fais autre chose, je peins, je dors, je marche, je ris, je pleure, mais je ne lis pas depuis plusieurs jours. Puis j’ouvre un livre, il m’accroche ou nous nous donnons rendez-vous un peu plus tard dans la vie. J’ouvre un autre livre et tout un monde fleurit dans ma tête, je me laisse submerger, je ne touche plus terre, le voyage débute et je suis déjà loin. Un nouveau cycle de lecture est lancé. Je n’ai pas encore déposé un livre, que déjà un autre s’installe au creux de mes mains. Je suis enfoncée dans mon lit, je suis une malade sans maladie. Une prisonnière dans la tempête. Je remets ma vie entière en question. Je suis dans un état constant près de l’inconscience, le sommeil n’est jamais loin. Cette douce lourdeur qui prend racine sur mes paupières et qui descend doucement sur mes épaules et dans mon ventre. Le syndrome de Berlin Je lis les mots de Mylène Bouchard au sujet d’une étrange …