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Un livre québécois par mois : Janvier : La Peuplade

En janvier, on lit un livre de la maison d’édition La Peuplade! La Peuplade fut fondée en 2006 par Mylène Bouchard et Simon Philippe Turcot. Elle édite des romans, des recueils ainsi que de la poésie. Les thèmes abordés par les auteurs et autrices de la maison d’édition concernent souvent le territoire. Aujourd’hui, la Peuplade publie en France, ce qui permet à nos merveilleux créateurs et créatrices d’histoires de traverser un océan. Pourquoi avoir choisi La Peuplade? Et bien, je vous avoue avoir rarement été déçue par les choix de leurs œuvres. Je me suis souvent plus dirigée vers les romans ou les recueils et j’ai souvent été charmée par mes lectures. Voici quelques suggestions de lectures : Fair-play; Tove Jansson (ma lecture) Le poids de la neige; Christian Guay-Poliquin (le coup de cœur de plusieurs fileuses) Homo Sapienne; Niviaq Korneliussen (une lecture sur le bouleversement identitaire et sur la réalité du Nord) Je ne sais pas penser ma mort; Marisol Drouin Brasser le varech; Noémie Pomerleau-Cloutier (parcours d’une fille estuaire) De bois debout; Jean-François Caron Un long …

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À la rencontre du territoire, à la rencontre de l’autre

Dans mon imaginaire, je ne sais trop pourquoi, la toundra s’associe à l’hiver, à la neige qui tombe et s’accumule parfois avec langueur, parfois avec violence. C’est un espace vaste, dénudé, riche pour celui qui sait regarder. Elle m’inspire le respect et la majesté. L’idée d’y prendre un thé avec Joséphine Bacon, poétesse et réalisatrice innue, m’interpellait beaucoup. Un thé dans la toundra, Nipishapui nete mushuat a donc été ma porte d’entrée dans une œuvre puissante et bouleversante. Le recueil Un thé dans la toundra a été écrit à la fois en français et en innu-aimun (le montagnais), comme tous ces autres recueils. Il s’ouvre avec un court prologue racontant la première visite de l’autrice dans cette fameuse toundra québécoise. Ces quelques pages nous préparent à plonger dans l’immensité du territoire, dans la grandeur du recueil qui se veut l’éloge de la toundra, de l’horizon infini, du territoire des ancêtres, du retour aux origines. On y parle de la terre, du ciel, de la chasse, de l’exil et du cycle de la vie. Les poèmes …