Le monde du livre
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Entrevue avec le créateur de l’événement : Le 12 août, j’achète un livre québécois et 5 bonnes raisons pour lesquelles vous devriez y participer.

ef96a6_3618dab49718453885a39d038bb7c53e.jpg_srz_370_370_75_22_0.50_1.20_0.00_jpg_srzMardi prochain aura lieu l’événement Le 12 août, j’achète un livre québécois

Chez le fil rouge, on pense vraiment qu’il faut consommer québécois (dans toutes les sphères, oui, mais particulièrement en littérature). C’est simplement incroyable le choix et la diversité que procure le marché littéraire québécois. Voilà pourquoi on aimerait vous inciter à participer à l’événement.

Dans ce sens, mardi prochain, on vous fera découvrir nos achats en espérant que vous aussi, vous allez nous faire découvrir les vôtres!

En attendant, voici 5 bonnes raisons d’acheter un livre québécois :

1- Encourager le milieu littéraire qui en a grand besoin ;

2- Découvrir des nouveaux auteurs ;

3- Vivre « l’expérience librairie » : prendre le temps d’aller bouquiner, le temps de toucher, de feuilleter, de découvrir des livres ;

4- Avoir la possibilité de demander des conseils à un libraire sur des auteurs et des livres qui proviennent de notre culture. Cette personne est payée pour vous aider à trouver LE livre qui vous plaira. On oublie souvent à quel point les libraires peuvent nous faire faire de belles découvertes ;

5- C’est l’occasion parfaite pour se déculpabiliser d’acheter ENCORE des livres (Chez le fil rouge, ça nous concerne!) parce qu’il s’agit d’une bonne cause qui démontrera que les Québécois ont à coeur la richesse et le marché de la littérature québécoise.

En terminant, Le fil rouge s’est entretenu avec un des deux créateurs de l’événement pour en apprendre davantage sur cette merveilleuse idée ! Voici donc ce que Monsieur Patrice Cazeault nous a répondu :

Qu’est-ce qui vous a motivé à créer l’événement ?
C’est tout simple! Mon amie Amélie Dubé et moi avions envie de faire quelque chose pour notre communauté d’auteurs! Nous avions eu l’idée d’inviter les gens à faire un geste simple pour encourager les créateurs d’ici et pour donner un coup de fouet à l’industrie du livre.

Pensiez-vous avoir une aussi grande portée en créant cet événement ?
Absolument pas! Je savais que l’événement serait relayé par mes amis auteurs, mais ça a rapidement dépassé le cadre des gens qui gravitent autour moi. C’est surtout l’engagement des gens qui s’inscrivent qui m’étonne ! Des participants contactent leurs librairies, en parlent à leurs proches. Des artistes ont réalisé de magnifiques illustrations pour encourager les gens à nous soutenir.

Quelle est votre perception du marché littéraire québécois ?
C’est un marché dans lequel l’offre a explosé depuis les dernières années. Il y a des livres de tous les genres, pour tous les goûts et sous toutes les formes, produits ici, au Québec. Par contre, la demande tarde à suivre. Nous n’avons pas encore le réflexe d’acheter le livre local.

Quel livre québécois suggérez-vous ?
Hum! Il y a tant de choix! J’ai eu beaucoup de coups de coeur ces dernières années.
Sinon, réponse plate, mais, étant donné l’attention qu’on me porte depuis la création de l’événement, je ne peux pas publiquement recommander l’un de mes collègues au détriment des autres. C’est à l’image de cette initiative: ce n’est pas l’oeuvre d’un auteur en particulier que je veux mettre de l’avant, c’est celle de tous les auteurs d’ici!

Et finalement, que souhaitez-vous à la littérature québécoise ?
Qu’elle s’offre la place de choix qu’elle mérite sur nos tablettes, dans nos habitudes et dans nos coeurs!

En terminant, un énorme merci à Patrice Cazeault pour avoir pris le temps de répondre à nos questions !

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Lectrice invétérée, Martine est bachelière en études littéraires et la cofondatrice du Fil rouge. Créative et inspirée, elle a l’ambition de faire du Fil rouge un lieu de rassemblement qui incite les lectrices à prendre du temps pour elles par le biais de la lecture. Féministe, elle s’intéresse aux paradoxes entourant les mythes de beauté et la place des femmes en littérature. Elle tentera, avec ses projets pour Le fil rouge, de décomplexer et de dédramatiser le fait d’être une jeune adulte dans une société où tout le monde se doit de paraitre et non d’être. Vivre sa vie simplement et entourée de bouquins, c’est un peu son but. L’authenticité et l’imperfection, voilà ce qui lui plait.

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