Vous arrive-t-il de vous dire que vous n’êtes pas en contrôle, que vous essayez, mais que ça ne change rien, que vos pensées sont plus fortes que votre volonté, qu’elles vous contrôlent et vous gâchent l’existence à coup de doutes et de négativité ? Eh bien… je suis dans l’obligation de vous dire qu’il n’y a pas de solution miracle (souvent, elles coutent cher celles-là) et que vous ne reprendrez pas le dessus après trois versements égaux de 19.99 $ .
Il y a bien des approches naturelles qui, avec les années, sont devenues ce nouveau miracle qui permet de calmer l’esprit et le corps a.k.a le yoga, la méditation… Et je n’ai aucun doute sur la véracité de ces techniques, à condition de bien le vouloir.
C’est souvent là que se trouve la racine du problème ; on pense qu’on veut, on dit qu’on veut, mais on n’est pas prêts à vraiment vouloir et à agir en conséquence. On pense encore que le temps va faire son œuvre, mais le temps n’arrange pas toujours tout si on n’y met pas du sien.
Alors, maintenant qu’on a déterminé qu’il faut de la volonté pour reprendre le dessus sur nos pensées, qu’est-ce qu’on fait ? On fait ce qui semble être le mieux pour nous. On réalise que ce qui se passe dans notre tête, ce n’est pas l’entièreté de notre personne. Les doutes, les insécurités, les constantes pensées négatives, ce n’est pas ce qui définit quelqu’un… bien qu’on puisse facilement se laisser définir par ces pensées. Ce que j’essaie de dire, c’est qu’il faut faire le « switch » et réaliser qu’on peut avoir le contrôle sur ce qui se passe là-haut. Quand je parle de contrôle, je ne dis pas à personne de devenir un control freak, mais d’avoir une main mise sur ce qui se passe dans nos têtes et de comprendre qu’il ne faut pas prendre toutes nos pensées pour du « cash ».
On pourrait toujours essayer de se construire une télécommande qui joueraient sur les fréquences de nos pensées (j’écoute peut-être un peu trop de science-fiction…), mais j’ai l’impression que ça serait peut-être plus efficace de se pencher sur ce qu’on ressent, sur les pourquoi et les comment, sur les sources. Mais là, je ne vous demande pas d’aller faire une psychanalyse, ça c’est un plan pour ne jamais plus être capable de ressortir de votre tête. Je parle plutôt de ne pas avoir peur de se poser les vraies questions et d’y répondre.
Je parle de faire des choses pour vous, de reprendre confiance, de faire des trucs qui vous allument, de prendre le temps de travailler sur votre personne, car, malgré la famille, malgré tous les gens qui passent dans votre vie, vous n’êtes qu’avec vous-même jusqu’à la fin. Imaginez être pris ainsi dans votre propre tête pour le reste de votre vie : ça serait lourd, pour ne pas dire insupportable, non ? C’est pourquoi il faut apprendre à cohabiter avec nos pensées et à ne pas hésiter à mettre à la porte celles qu’on ne veut plus.
Crédit photo : pinterest
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