Dernièrement, j’ai eu la chance de m’entretenir avec la pétillante Mélissa Verreault, auteure du livre «L’angoisse du poisson rouge», duquel j’ai rédigé une courte critique le mois dernier.
Suite à notre rencontre, je peux vous dire une chose: Mélissa a un parcours impressionnant.

©Sophie Gagnon-Bergeron/ Source : Site officiel de la ville de Lévis
Mélissa Verreault est née à Montréal, mais a résidé sur la Rive-Sud de Québec tout au long de son enfance. À l’âge de 19 ans, elle est partie étudier à Montréal, où elle a complété sa maîtrise en Création littéraire. Elle s’est ensuite éloignée de ses racines en allant vivre en Italie pendant quelques mois avec son mari, durant lesquels elle a tenu le blogue «Chroniques italiennes», maintenant appelé «Chroniques lévisiennes» depuis qu’elle est revenue habiter là où elle a grandi: à Lévis.
L’auteure dit être passionnée par l’écriture depuis longtemps et admet avoir toujours été davantage attirée par le papier et le crayon que par la lecture. Déjà à sept ans, elle écrivait des petits recueils de poèmes pour le plaisir.
Ses expériences dans le monde littéraire se sont ensuite multipliées au fil du temps, puisqu’elle a été publiée dans plusieurs revues, telles que XYZ, Zinc, Virages ainsi que Biscuit Chinois et a été collaboratrice pour le populaire magazine Urbania pendant quelques années. En plus de «L’angoisse du poisson rouge», elle signe deux autres romans publiés aux Éditions La Peuplade: «Voyage léger» (2011) et «Point d’équilibre» (2012), un recueil de nouvelles qui lui a permis de gagner le prix du CALQ de l’œuvre de l’année 2013 pour la région de Chaudière-Appalaches.
«Productive» serait un bon qualificatif pour décrire Mélissa! Son cerveau n’est jamais à off: des idées font irruption dans sa tête à n’importe quel moment de la journée (parfois même la nuit). En blague, elle s’auto-proclame «hyperactive» puisque, même à travers sa vie de maman de triplées, elle arrive à écrire ses romans en moins d’un an.
Malgré tout, elle a encore le temps de rêver à mille autres projets! Présentement en train de rédiger la suite de «L’angoisse du poisson rouge» (on a hâte de lire ça), elle souhaite construire un autre recueil de nouvelles et continuer à publier quelques textes dans des revues. Elle aimerait aussi travailler en collaboration avec d’autres auteurs et écrire pour le théâtre. D’ailleurs, cet été (avis aux montréalais), une scène qu’elle a écrite sera jouée en plein air dans des parcs de Montréal, projet auquel elle participe avec sept autres auteurs. C’est à suivre.
De plus, dans un avenir peut-être-rapproché-ou-peut-être-pas, elle serait intéressée à faire adapter l’histoire de son dernier roman au grand écran. Que quelqu’un contacte Steven Spielberg!
Pour écrire ses romans, Mélissa puise beaucoup son inspiration dans la culture italienne, puisque son mari est natif de ce pays et qu’elle a eu la chance d’y vivre pendant un certain temps. Elle en est tombée amoureuse! Cette influence est très présente dans «L’angoisse du poisson rouge», notamment au travers de Fabio et Sergio. D’ailleurs, ce dernier a déjà existé: il était le grand-père de son mari. Après avoir entendu son histoire, qu’elle trouvait très impressionnante (avec raison), elle a voulu lui réserver une place dans un de ses livres.
Elle s’inspire également un peu d’elle-même et de ses expériences pour créer ses personnages fictifs et écrire ses romans. Durant notre entretien, Mélissa m’a avoué avoir déjà perdu son poisson, tout comme Manue. Donc, à la suite de votre lecture de «L’angoisse du poisson rouge», si vous vous demandez où Hector, le poisson, a disparu, vous ne le saurez jamais puisqu’elle-même ne le sait pas non plus!
Avant de conclure notre petite entrevue, je lui ai demandé quelques conseils pour ceux qui souhaitent faire carrière dans l’écriture. Avis aux intéressés, voici ce qu’elle avait à vous dire: faites-vous confiance, foncez, faites preuve d’initiative, soyez fiers de vous et croyez en votre plume.
En plus d’être bourrée de talent, Mélissa est également extrêmement sympathique. Je tiens à la remercier ici pour le temps qu’elle m’a accordé.
Elle est définitivement une auteure québécoise à suivre!