Suite à cet article article, Marjorie et moi sommes allées au Café Sfouf sur la rue Ontario. On voulait acheter la passe Indie Coffee Passeport, mais malheureusement, il en avait plus! Ce n’est que partie remise, parce qu’on habite toutes les deux dans le quartier. Ce n’est pas la première fois qu’on y allait, nous étions allées la première semaine de l’ouverture (on l’avait présenté dans le calendrier local de l’avent). La déco nous avait déjà charmées dès la première semaine, surtout le beau mur turquoise ombré.
On s’est donc rendues au Café Sfouf par un beau dimanche matin automnal assez occupé, dans une ambiance toujours aussi conviviale que familiale. L’endroit est parfait pour étudier, venir discuter ou, bien sûr, lire un bon roman. La place est hyper illuminée, le décor est tout en verdure et les accents de jaune (comme la petite pâtisserie libanaise, Sfouf, qui a inspiré le nom du café) nous ont inspiré chacune une lecture à l’image de l’ambiance de l’endroit.
Marjorie a bu un Americano et moi un Latté. Les deux succulents. Nous avons toutes deux pris des tartines et confiture. La mienne était aux bleuets et framboises et était très miam! Marjorie a pris celle à la fraise et à la mangue!
Le bouquin conseillé par Marjorie :
Parce que je trouve que le café Sfouf est le café de quartier parfait, que l’ambiance est à la fois fraîche et réconfortante, j’ai choisi (tout comme Martine) un roman à saveur familiale, soit Traders, hippies et hamsters de Marina Lewycka dont j’avais déjà fait la critique. C’est le type de roman léger et un peu absurde qui nous donne envie de sourire et qui se lit très bien par un beau dimanche ensoleillé sur une des grandes tables du Sfouf. On se retrouve plongé dans une histoire de commune, de famille attachante et de réflexions sur les différentes générations, sur la trisomie, sur le capitalisme, le tout saupoudré d’histoires rocambolesques. En plus, le livre est jaune !
Le bouquin conseillé par Martine :
J’aime beaucoup le café Sfouf. Dès qu’on y met les pieds on se sent la bienvenue, la gentille propriétaire et les baristas sont toujours souriants et nous donnent envie de rester plusieurs heures à bouquiner. J’aime le brouhaha de l’endroit, des gens parlent, d’autres travaillent et il y a même des enfants qui jouent. La section Le petit Sfouf est super jolie et permet aux enfants d’aller s’amuser pendant que les parents dégustent un délicieux Latté. Autre petit plus aussi, la bibliothèque au fond du café, entourée de sofas, on a envie de s’y lover et de lire pendant des heures. Voilà donc ce qui m’a inspirée un roman épais, lumineux et familial. Il s’agit de La haine de la famille de Catherine Cusset. Ce roman autobiographique raconte le quotidien d’une famille normale, folle à ses instants, habitée d’un passé lourd et d’un espoir pour le futur. Catherine Cusset nous présente les membres de sa famille, selon son regard d’enfant et d’adulte et réussit à créer un tableau émouvant de ce que c’est d’être une famille, la balance entre le le chaos et l’amour inconditionnel.
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