Le monde du livre
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Les fileuses conseillent : quoi faire durant le FIL

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Il y a quelques semaines, j’ai assisté avec Marjorie, au Lion d’or, au dévoilement de la programmation du Festival International de la Littérature et nous avons passé une super matinée.  La programmation de ce festival, lequel porte presque le même nom que nous, est vraiment intéressante cette année. Il n’y a aucun doute que nous irons à plusieurs de ces événements/activités et on vous invite à le faire vous aussi!

Le FIL est un festival nécessaire et important qui nous rejoint totalement pour ses valeurs et sa mission.  Le festival se déroule du 22 septembre au 1er octobre 2017.

Voici donc quelques suggestions d’événements :

L’une & l’autre
Vendredi 22 septembre – 20h/Théâtre Outremont

« L’une a publié 7 romans, l’autre a enregistré 7 albums.
L’une a rencontré un large succès critique et public, l’autre aussi.
L’une est brune, l’autre est blonde. L’une est droitière, l’autre est gauchère.
L’une avait envie de partager un moment avec l’autre, que leurs voix et leurs univers se mêlent. L’autre a dit oui.
Delphine de Vigan est l’une, la Grande Sophie est l’autre.
Ou inversement. L’une et l’autre racontent une histoire. Morceaux choisis, fragments rassemblés, elles disent, chantent, fredonnent, jouent avec les mots. Les voix nues se mêlent, se répondent. Les rôles s’échangent, le temps s’arrête, ou s’accélère. L’enfance, la solitude, l’illusion amoureuse, la création, autant de thèmes qui se fredonnent ou se murmurent. Ainsi mêlés, leurs mots, leurs univers résonnent d’une manière nouvelle. Et de cette rencontre, chaque soir réinventée, émerge un récit, dense, émouvant, sensible; car cette histoire, sur le fil de la vie, pourrait être la nôtre.»

Pour voir un extrait :



Du fleuve au ciel
Samedi 23 septembre – 14 h, Théâtre Outremont

« Sylvie Drapeau fait partie de ces grandes comédiennes qui marqueront à jamais la culture québécoise. En interprétant plusieurs rôles majeurs en vingt-cinq ans, dont près de cinquante au théâtre, elle a su démontrer l’étendue de son répertoire, notamment lors de ses prestations dans La voix humaine, Le temps d’une vie, Elvire Jouvet 40, de même que Marie Curie et Lady Macbeth. Dirigée entre autres par Eric Jean, Denis Marleau, Brigitte Haentjens, Marie-Thérèse Fortin, André Brassard, Lorraine Pintal, René Richard Cyr, Martine Beaulne et Wajdi Mouawad, l’actrice a aussi une manière bien à elle de saisir et de porter les mots des dramaturges les plus illustres des quatre coins du monde, de les honorer dans un mélange d’intensité, de sensibilité et d’intelligence.

Femme de paroles, Sylvie Drapeau n’a d’ailleurs jamais caché son amour de la littérature, avouant un jour à la journaliste Nathalie Collard : « J’ai prêté mon corps, mon cœur et ma tête aux grands auteurs. Je suis une porteuse de mots.» Il n’était pas étonnant qu’elle se lance elle-même un jour dans l’écriture.

Grâce aux récentes parutions chez Leméac Éditeur de deux courts romans, Le fleuve en 2015, suivi l’année suivante de Le ciel, unanimement accueillis par la critique et le public, l’actrice est devenue une romancière de talent, capable de rendre universels des propos intimes et introspectifs. Pour une première fois sur scène, elle lira ses textes d’ombres et de lumière inspirés par les figures du grand frère disparu dans les flots (Le fleuve), puis, de la mère courageuse et résiliente (Le ciel). Une représentation singulière qui risque de laisser des traces en vous. Pour très longtemps.»

crédit photo © Martine Doucet

Pour lire la critique de Marion sur ce roman, c’est ICI.


Là d’où je viens, Darling !
Samedi 23 septembre – 20 h, Cinquième Salle

« Au cœur de ce spectacle, il y a les mots de l’écrivaine biélorusse Svetlana Aleixievitch, prix Nobel de Littérature 2015, incarnés par l’actrice Sophie Desmarais. Mais il y a aussi ceux de Madeleine Gagnon, de Tania Langlais, de Claudio Pozzani et de Violaine Forest. Ce soir-là, il sera bien sûr question de la guerre, de l’exil, de la dépossession et de la filiation mais aussi d’espoir et d’humanité. Un spectacle émouvant qui nous invite à plonger dans le réel comme dans un film de Tarkovski.

Là d’où je viens, Darling ! ce sont, entre autres, les voix des derniers témoins de Svetlana, le chant de la terre de Madeleine, l’écho des douze bêtes aux chemises d’homme de Tania et le son d’une page déchirée avec Claudio. Ce spectacle, c’est aussi une transe poétique avec des musiques de tous les horizons pour trame sonore, des chorégraphies minimalistes dansées par Jean-François Duke ainsi qu’un univers visuel et cinématographique faisant écho aux émotions proposées par des textes et des témoignages qui nous feront voyager de Beyrouth à Minsk, de Bosnie à la Crimée.

C’est à la poète Violaine Forest que l’on doit ce spectacle, qu’elle a créé en 2015 à la Fonderie Darling et qui, depuis, propose, selon les auteurs qui font partie de la distribution, une œuvre sans cesse renouvelée, qui nous interpelle et nous touche chaque fois différemment»


Chronique d’un cœur vintage
Lundi 25 septembre – 19 h Salle Claude-Léveillée

« Savez-vous ce qu’est un « cœur vintage » ? Il s’agit d’un organe qui a du mal à trouver appartenance à son époque et qui, donc, traverse quelques difficultés sentimentales… Émilie Bibeau, comédienne chouchou des Québécois, capable de jouer le drame comme l’humour, que ce soit au théâtre dans Hamlet de Shakespeare ou dans Albertine en cinq temps de Tremblay, voire plus récemment à la télé en incarnant la Lucie Lamontagne de la populaire série Unité 9, prétend être dotée de ce type de cœur. Ça lui a même inspiré une série de chroniques présentées depuis 2016 à l’émission littéraire « Plus on est de fous, plus on lit », diffusée sur ICI Radio-Canada Première et à laquelle elle collabore depuis six ans.

À chacune de ses diffusions, cette « chronique d’un cœur vintage » est aussi unique qu’attachante, révélant à travers des textes de son cru une Émilie se confiant sans pudeur, accompagnée pour le réconfort et l’espérance des mots de d’autres. Véritables perles dans la programmation radiophonique actuelle et livrés avec brio par sa pétillante créatrice, ces moments suscitent rires et tendresse au sein d’un public charmé.

Sur scène, dans un spectacle solo d’un peu plus d’une heure, ce petit « cœur vintage » battra de nouveau au rythme des plus mémorables chroniques lues à l’émission, mais aussi d’inédites, dignes représentantes d’une époque en proie aux redéfinitions des modèles amoureux. »

CRÉDIT PHOTO © Maude Chauvin


Larguez les amours
Mercredi 27 septembre – 20 h, Lion d’or

« Personne n’est à l’abri d’une peine d’amour. Elle a d’ailleurs fait couler beaucoup d’encre au fil des siècles, tous degrés d’intensité confondus. Notre époque n’en est malheureusement pas exempte, pas plus que nos êtres de lettres qui continuent d’écrire sur le sujet, que ce soit pour panser leurs plaies, exorciser la douleur, la comprendre, voire même venger leurs cœurs éconduits.

Pour sa part, la romancière Maryse Latendresse s’est demandé s’il existait une «manière féminine» de vivre la rupture amoureuse. Autour de cette pertinente question, elle a réuni en un recueil à la fois tendre et explosif, déstabilisant et rassurant, des femmes issues de différents horizons littéraires; du roman à la nouvelle, en passant par la poésie, le théâtre, le cinéma, le journalisme ou la chanson, et leur a demandé de disséquer la séparation. C’est ainsi qu’est né Larguer les amours, un livre publié aux éditions Tête Première.

Pour honorer les mots de plusieurs des auteures de ce collectif, les comédiennes Marie-Thérèse Fortin, Gabrielle Lessard et Marika Lhoumeau, issues de générations différentes, insuffleront leur grâce aux textes, accompagnées en musique par la très inspirante Salomé Leclerc. Entre elles toutes, la fusion ne peut qu’être parfaite et poignante. Quant à la satanée rupture amoureuse, elle n’aura jamais été aussi festive. Un spectacle dont il faudra se souvenir en cas de tempête… et par beau temps aussi.»


Le spectacle NirliitJuliana Léveillé-Trudel
Mercredi 27 septembre – 19 h, BANQ

« Depuis 2011, Juliana Léveillé-Trudel partage son temps entre Montréal et le Nunavik, faisant appel à différentes formes d’art pour motiver les jeunes Inuits à poursuivre leurs études. Ses séjours auprès de plusieurs communautés inuites, de Salluit à Puvirnituq en passant par Quaqtaq, l’ayant profondément marquée, elle a eu envie d’écrire sur les mille et une histoires du Nord.

Le déclic est arrivé en 2013 à la suite d’un événement tragique survenu à Salluit. En mai 2013, une femme inuite qu’elle aimait beaucoup est disparue durant quelques semaines avant que l’on ne découvre qu’elle avait été assassinée. Son roman Nirliit, publié chez la Peuplade en 2015, raconte l’histoire de cette femme, l’histoire de leur amitié, et autour de cette histoire se greffe un portrait de la communauté, dans ses aspects les plus sombres comme les plus lumineux. Un récit beau et rude comme la toundra.

Accompagnée sur scène d’un musicien, qui a composé une trame sonore originale, ainsi que de deux chanteuses de gorge inuites, Juliana Léveillé-Trudel propose une lecture théâtrale de Nirlit. Un spectacle qui nous fait véritablement, et autrement, découvrir l’univers nordique et la culture inuits. »


 

Coeur ouvert : le plus long micro ouvert jamais tenu,
Du vendredi 22 septembre à 19 h au dimanche 1er octobre à 19 h, Sporting Club

« Dans l’esprit de cet amour de la littérature qui imprègne la métropole depuis l’École littéraire de Montréal aux on-ne-peut-plus-fameuses nuits de la poésie, en passant par les nombreux micros libres qui se tiennent aujourd’hui chaque semaine un peu partout sur son territoire, il se tiendra un micro ouvert à tous, du premier au dernier jour du FIL 2017, sans arrêt, 24 heures sur 24, au Sporting Club (en plein cœur de Montréal), avec un menu spécial offert sur place et une aire de repos.

Quelques règles devront être respectées avant de se targuer de détenir le record du plus long micro ouvert jamais tenu: il devra toujours y avoir 10 spectateurs minimum présents dans la salle, il ne pourra y avoir plus de 30 secondes entre chaque lecture, il ne pourra être lu le même texte à deux reprises en l’espace de 24 heures, etc. Cela dit, le Québec et la planète sont invités à venir célébrer Montréal, la poésie et la littérature en venant participer!, Quel que soit le genre littéraire, poésie, roman, théâtre, etc., que ce soit votre propre texte ou celui de quelqu’un d’autre, le micro devra être occupé, nous le répétons, sans pause pendant 9 jours consécutifs!»


Est-ce que l’un de ces événements vous intéresse plus que d’autres ? Participerez-vous au FIL?

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Le fil rouge est un blogue littéraire créé par deux amies, Marjorie et Martine, toutes deux passionnées par la littérature et par les vertus thérapeutiques de celle-ci. Notre approche face aux bouquins est liée à la bibliothérapie, car nous pensons sincèrement que la lecture procure un bien-être et que les oeuvres littéraires peuvent nous aider à cheminer personnellement. Nous tenons aussi à partager notre amour pour les bouquins, l’écriture, la création et sur les impacts positifs de ceux-ci sur notre vie et notre bien-être. Notre mission première est de favoriser la découverte de livres et de partager l’amour de la lecture, car ceux-ci peuvent avoir des impacts sur nos vies et sur notre évolution personnelle. Que ce soit le dernier roman québécois qui fait parler de lui, le vieux classique, le livre de cuisine ou bien même le livre à saveur plus psycho-pop, chez Le fil rouge, on croit fermement aux effets thérapeutiques que peuvent apporter la lecture et la littérature. Voilà pourquoi les collaboratrices et les cofondatrices se feront un plaisir de vous faire découvrir des bouquins qui leur ont fait du bien, tout simplement.

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