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A-t-on jamais fini de découvrir les histoires de la Deuxième Guerre mondiale? L’espionne de Tanger

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Je ne me souviens plus quand exactement, mais il y a eu un moment, quelque part pendant mon Cégep, où je suis venue à la conclusion que j’avais fait le tour de ce qui pouvait être raconté sur la Deuxième Guerre mondiale. J’avais acquis le sentiment que, bien qu’étant loin d’avoir tout lu sur le sujet, j’avais fait le tour des thèmes possibles et que je ne trouverais rien de vraiment nouveau après ça.

J’avais tort.

J’avais tort et il semble que depuis ce jour, le dieu des livres prend un malin plaisir à me le rappeler en mettant chaque année, parfois plusieurs fois dans l’année, sur mon chemin un livre qui présente un aspect de la Deuxième Guerre mondiale que je n’avais jamais soupçonné. Et chaque fois, je suis bien obligée d’admettre que je n’ai certainement pas fait le tour du sujet.

Me voilà donc à vous parler de ma dernière découverte en liste abordant le thème de la Deuxième Guerre mondiale : L’espionne de Tanger, par Maria Dueñas. Ce roman prend un détour inhabituel, commençant à Madrid en Espagne, pour ensuite se déplacer à Tétouan au Maroc, permettant à l’autrice de faire un portrait de la DGM vu par la fenêtre du côté. De plus, cette histoire met aussi en scène un personnage principal, Sira, qui n’aurait jamais dû être mêlée à tout ça, mais lorsque la vie nous emporte il est difficile d’y résister.

Sira vivait donc à Madrid une existence calme et sans histoire. Elle apprenait le métier de couturière auprès d’une des figures les plus respectées de la mode madrilène et s’était fiancée à un jeune homme qu’elle aimait sans plus. Mais la grande dépression arrive et le travail commence à manquer. Sira perd son poste de couturière et sur un coup de tête rompt ses fiançailles. Après cela, elle doit rapidement quitter l’Espagne. Elle se retrouvera, d’abord à Tanger, puis complètement seule et sans un sou à Tétouan. C’est là qu’elle développera une amitié improbable avec une contrebandière, qui découvre son talent à l’aiguille et y verra une possibilité de faire fortune pour toutes les deux. Ensemble, elles ouvrent un atelier de haute couture très chic. Rapidement, tout le gratin de Tétouan, puis de l’ensemble du protectorat espagnol, se retrouve dans l’atelier de Sira pour se faire confectionner des tailleurs d’une élégance rare et des robes de soirée somptueuses. Sira devient alors le témoin privilégié de la haute société espagnole, mais aussi allemande, une position idéale pour une espionne…

Bien que le rythme du livre soit un peu lent et que j’aie trouvé que l’autrice mettait du temps avant d’entrer dans le feu de l’action, cela valait le détour. Maria Dueñas prend le temps de mettre en place tous les éléments pour permettre le développement d’une intrigue riche aux rebondissements multiples. Elle met aussi en lumière les relations germano-espagnoles pendant la Deuxième Guerre mondiale et les efforts de la Grande-Bretagne pour affaiblir l’influence de l’Allemagne.

Une fois de plus, on m’a prouvé que je n’avais pas encore fait le tour des histoires entourant la Deuxième Guerre mondiale. Maintenant, je suis impatiente de savoir quel livre sera mis sur mon chemin pour me faire découvrir une autre facette de l’histoire!

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