Pour célébrer la fête des Mères, nous avons demandé aux mères (et marraines) des collaboratrices du Fil rouge de jouer aux fileuses en nous écrivant quelques lignes au sujet d’une de leurs lectures préférées.
Lise, maman de Martine
Quand on m’a proposé de faire une petite critique sur un livre, j’ai immédiatement pensé à Le Cri des oies de Joanne Gauthier. Ce livre m’a grandement touchée, il m’a aussi séduite par la beauté de ses phrases.
J’ai tellement aimé la façon dont l’auteure aborde son deuil, sa peine, sa colère, ses incertitudes, l’amour qu’elle ressent pour son fils, son fils qui devient grand avant le temps, maintenant qu’il n’a plus son papa.
La façon dont elle décrit les événements est d’une grande beauté, d’une grande sincérité, elle réussit à nous faire ressentir ses émotions, et ce, même si nous n’avons jamais vécu ce genre de deuil. On peut facilement se mettre dans sa peau et surtout la comprendre, comprendre sa peine et toutes les émotions qui l’habitent.
Événement tragique qui déchire tout sur son passage, qui anéantit sa vie et celle de son fils qui est si jeune. Pourtant elle réussit à bien nous faire saisir toutes les émotions qu’elle ressent.
Événement qui la rend si vulnérable, qui lui fait connaître la peur: « Qui sera là pour s’occuper du petit s’il m’arrive quelque chose, qui? ». Quelle maman n’a pas pensé à ça un jour, la peur de mourir et d’abandonner ses enfants ?
« Ce soir, je ne suis plus certaine que je t’aime. Je pense que tu nous dois des excuses. Si tu étais là devant moi, je t’arracherais le cœur juste là où je ne sens plus rien »
Malgré le sujet qui est tragique, ce livre est empreint de beauté, de lucidité et d’amour. On peut ressentir à quel point elle aimait son homme et combien sa perte est grande.
Le livre n’est pas triste ou lourd, j’étais subjuguée par la façon dont l’auteur s’exprimait, elle m’a d’ailleurs fait sourire à quelques reprises.
J’ai apprécié grandement la lecture de son cheminement, de sa reconstruction, la paix qui est revenue en elle et l’amour qu’elle laisse de nouveau entrer dans sa vie. J’ai aussi beaucoup aimé la façon dont elle laisse finalement partir son conjoint afin de continuer sa vie à elle, le texte est empreint d’une grande beauté et d’une grande sagesse.
À lire absolument si vous avez envie de vous sentir touchée, et ce, sans rentrer dans le mélodrame.
Nicole Matte, marraine de Caroline
Le plus drôle, c’est de vous écrire ma critique en direct de mon lit d’hôpital! Ne vous inquiétez pas, je suis une battante même si je n’ai plus 20 ans ! Justement parlant de ne plus avoir 20 ans, j’ai décidé de vous écrire une critique sur «Je n’ai plus 20 ans et alors ?» de Isabelle Petit. Ce livre m’a interpellée par son titre et sa couverture très dynamique. Ce qui me fait sourire c’est que «je n’ai plus 20 ans», est justement une de mes expressions préférées. Ce bouquin s’adresse à tous ceux qui se remettent en question. Les personnages sont réfléchis et ils pourraient être nos amis. Aussi quel bonheur de lire sur tous les paysages de Charlevoix, une région que j’affectionne particulièrement.
Julie travaille en publicité et elle nous fait vivre toute sorte d’émotions dans ce livre. À travers elle et ses amis, on touche à tout ce que peut vivre notre société, l’autisme, le cancer, les malaises cardiaques, la naissance, etc. J’aimerais bien avoir une suite à ce livre (message subtil à l’auteure..;)). Je vous suggère de ne pas trop attendre pour le lire si vous êtes présentement en remise en question, ce roman vous aidera assurément. La vie est courte, profitez-en !
Luce, maman de Joelle
Un auteur que j’adore suivre est Dan Brown. Ses histoires mélangent la fiction avec des faits réels et c’est tellement bien écrit qu’on ne distingue pas la différence entre les deux. Il me permet de découvrir de nouveaux lieux, de mieux comprendre certains phénomènes et de faire évoluer ma façon de penser. Ses livres Le code Da Vinci et Anges et Démons sont d’ailleurs venus confirmer mes croyances envers la religion.
C’est donc sans hésiter que je me suis procuré Origines, son tout dernier roman. On y retrouve le professeur Robert Langdon, qui cherche à faire la lumière sur les circonstances entourant la mort d’un ancien étudiant. Avant de mourir, ce dernier s’apprêtait à divulguer les résultats de ses recherches sur l’origine du monde, mais aussi la fin de l’humanité. L’histoire se déroule en partie à Barcelone et ça m’a donné envie de visiter la ville pour y replacer les événements du livre. Dan Brown a le don de nous ouvrir les yeux sur les faces cachées du monde, et c’est pourquoi il figure parmi mes auteurs préférés!
Brigitte de Myriam
Pour ce petit spécial de la fête des Mères, ma maman a décidé de vous présenter une trilogie qu’elle a dévoré récemment, La malédiction écrite par Louise Simard. Dans cette trilogie, l’autrice nous situe à Sherbrooke au début des années 1800 et démontre un travail de recherche méticuleux pour établir tout le contexte historique de cette époque. L’histoire débute en Nouvelle-Écosse en 1802 où un médecin doit quitter sa femme enceinte lors d’un gros orage pour porter secours à un homme. Lors de cette même nuit, sa femme donnera naissance à une fille nommée Charlotte. Malheureusement, la mère ne survivra pas à l’accouchement. À la suite de cette nuit tragique et au cours des premières années de vie de Charlotte, plusieurs accidents mortels se produiront, dont celui de son père. Puisque ces événements coïncident toujours avec la présence de l’enfant, celle-ci sera accusée de porter en elle une malédiction. Pour sauver sa petite-fille, la grand-mère de celle-ci l’amènera à Sherbrooke.
Ma maman a choisi cette trilogie car elle se souvient d’avoir été incapable de refermer les livres! Elle a été touchée par l’histoire de Charlotte et de son courage à une époque qui vient avec son lot d’épreuves, particulièrement pour une femme. Parmi ceux-ci, on peut souligner la triste réalité des femmes qui devaient se marier et enfanter très jeune. De plus, ma mère a beaucoup aimé la qualité des descriptions détaillées et l’accessibilité de l’écriture de l’autrice sherbrookoise.
Elle conseille ces livres aux personnes qui aiment l’odeur de la campagne et se plonger dans les histoires du passé pour mieux comprendre la réalité des gens qui y vivaient.
Merci pour ces publications c’est super et remplis d’émotions.Merci au bon travail de l’équipe du Fil Rouge.
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Merci à la « mère » magnifique que j’ai rencontrée aujourd’hui… et qui m’a laissé ce si beau mot. Que cette Vie soit bonne pour vous!
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