Littérature québécoise
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Gourganes : d’la soupe du Québec jusqu’en Afghanistan

Gourganes est arrivé par hasard dans ma boîte aux lettres. Merci à la maison d’édition Stanké pour cette belle surprise et cette belle découverte. En novembre dernier, avant même d’avoir lu le roman, j’ai eu la chance de rencontrer l’autrice Alexandra Gilbert au Salon du livre de Montréal. Ce fut une belle rencontre, Alexandra était rayonnante. Il s’agit d’une grande passionnée de voyages, d’aventures, tout comme son roman semblait présager.

Gourganes Alexandra Gilbert Stanké Littérature québécoise

Alexandra Gilbert m’a fait voyager du Québec jusqu’en Afghanistan pendant ma lecture. L’autrice a séjourné dans plus de 35 pays (dont Haïti, Afghanistan, etc.). Plutôt impressionnant ! Elle gagne à être connue en raison de son parcours de voyageuse humaniste et de féministe. Je vous invite à lire cet article datant de 2009 qui la présente bien. Et elle a su très bien mélanger le voyage et la littérature dans son tout premier roman. En fait, c’est à se demander où sont la vérité et la fiction dans son texte. Je me suis imaginé que c’était inspiré de sa vie.

Dans ce roman, elle raconte l’histoire d’une jeune femme, dont on ne connaît pas le nom, qui part travailler plusieurs mois en Afghanistan. Elle partage son appartement avec d’autres femmes de diverses origines. En fait, à la suite de ma lecture, j’ai imaginé que la jeune femme a utilisé cette possibilité de travail à l’étranger pour fuir les griffes de sa mère. En lisant plusieurs chapitres qui se déroulent au Québec avant son grand départ (et même lorsqu’elle est à l’autre bout du monde), j’ai pu constater la présence d’une mère envahissante et anxieuse, du moins, c’est ainsi qu’elle est dépeinte. Il y a une phrase qui m’a beaucoup choquée lors de ma lecture, c’est lorsque la mère déclare qu’elle a eu un enfant pour n’être jamais seule… Pouvons-nous interpréter cela comme un très grand manque d’estime de soi de la part de la mère, de la manipulation ? La relation qui existe entre elles est malsaine.

C’est donc à l’autre bout du monde, dans un pays toujours en guerre, que la jeune femme tente de se défaire de l’emprise qu’a sa mère sur elle. C’est au cours de ce voyage qu’elle apprendra qui elle est, elle apprendra également à être résiliente. La vie qu’elle aura en Afghanistan ne sera pas de tout repos, la vie des femmes dans ce pays, comme vous pouvez vous en douter, est complètement différente de la liberté que nous avons ici. Elle ne peut aller faire ses achats seule, elle se doit toujours d’être accompagnée de son chauffeur, elle devra porter le voile et vivre quelques attaques terroristes. C’est là qu’elle réalisera l’amour qu’elle porte à mère. Cette constatation se fera lorsqu’elle découvrira les gourganes de l’Afghanistan, parce que cette soupe la ramène directement à la cuisine réconfortante de sa mère.

Grâce à cette lecture, je me suis questionnée sur la relation que j’ai avec ma mère et je suis contente de ce que nous construisons ensemble. Depuis que je suis adolescente, j’ai toujours considéré ma mère comme une confidente et aujourd’hui, je peux dire, comme une amie.

Et vous, quelle est votre relation avec votre mère ?

Le fil rouge remercie la maison d’édition Stanké pour cette lecture.

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