Il y a maintenant près de sept ans que j’habite l’île de Montréal. La principale raison de mon déménagement était de poursuivre mes études à l’université. Je n’ai pas besoin de vous dire à quel point les dernières années ont été particulièrement occupées. D’ailleurs, je vous ai déjà partagé les difficultés que j’éprouvais à lire pour mon divertissement depuis mon entrée aux cycles supérieurs. Dès lors, mes visites à la bibliothèque étaient entièrement consacrées à la recherche d’ouvrages théoriques pour l’avancement de ma rédaction de mémoire. Or, maintenant que le dépôt du monstre a été effectué, j’ai pu recommencer à m’adonner pleinement à la lecture de divertissement. Pour ce faire, je me suis inscrite à la Grande Bibliothèque de Montréal.
L’esthétique architecturale
J’ai toujours trouvé le bâtiment abritant les milliers de livres d’une grande beauté architecturale. Il dégage toute une prestance avec ses nombreux étages et ses multiples fenêtres. Bien que j’aie davantage l’habitude d’apprécier les architectures anciennes, je trouve que la modernité visuelle de la Grande Bibliothèque colle bien au décor du centre-ville de Montréal. Une fois à l’intérieur, nous avons accès à plusieurs services tels que des cafés, des salles de conférences, des espaces de travail avec des ordinateurs et des salles de lectures. Ces dernières sont assez bien aérées. Je m’y suis sentie comme chez moi dès ma première visite.
Une grande sélection
La Grande Bibliothèque offre plus 3,5 millions de documents prêts à être empruntés. Parmi eux, nous comptons des livres évidemment, mais également des disques, des revues, des journaux et des films, pour ne nommer que ceux-ci. Bref, il y en a pour tous les goûts. Le fonctionnement de la bibliothèque est très simple et le système de recherche est très facile à utiliser. Les étages et les rangées sont organisés par types de médiums, par genres et par langues, ce qui permet de s’y retrouver rapidement. De cette façon, vous avez plus de temps pour découvrir tout ce qui ne faisait pas partie de votre recherche. J’ai d’ailleurs eu le temps de tomber en amour avec la section bandes dessinées et mangas. Je peux maintenant lire une série de quatre-vingt-deux mangas sans me ruiner.
Achalandage heureux
Quelle fut ma surprise lorsque j’ai constaté le nombre de personnes présentes dans les différentes zones! Rien ne pouvait me rendre plus heureuse que de voir tous ces gens qui venaient lire. J’avais vraiment l’impression de partager quelque chose d’intime avec eux : la passion de la culture, et ce, peu importe sa forme. La bibliothèque accueille plus de 44 000 visiteurs par semaine. Ce n’est pas rien! Il y avait du monde partout. Un homme peignait à une table en s’aidant d’un ouvrage sur l’histoire de l’art. Deux amies partageaient un repas à une table du café. Trois adolescents étaient assis sur des fauteuils à côté de plusieurs piles de bandes dessinées. Plusieurs personnes travaillaient aux ordinateurs. Je me sentais honorée de faire partie de tous ces gens qui contribuent à faire rayonner le monde des arts et des lettres.
Le retour d’un bon vieux sentiment
Comme je le mentionnais plus tôt, mes dernières visites à la bibliothèque étaient uniquement faites dans le but d’avancer mes recherches universitaires. Je restais donc toujours dans un cadre scolaire entre les quatre murs de mon université. Bien entendu, j’ai pris un plaisir à faire mes études, mais il me manquait ce sentiment de bien-être que me procurait autrefois la déambulation entre les rangées remplies de livres, ces livres qui semblaient n’attendre que moi. J’ai trouvé plaisant de constater qu’une autre fileuse avait eu le même sentiment que moi en retournant dans les bibliothèques, et elle nous en parlait juste ici. J’ai à nouveau ressenti cette émotion lors de ma première visite à la BAnQ (Bibliothèque et Archives nationales du Québec). Je ne me sentais pas de pression. Je pouvais prendre mon temps. Je pouvais choisir ce que je voulais et lire mon corpus au rythme qui me chantait. Si je devais donner une définition de la liberté, je crois qu’il s’agirait de ça.
Je ne comprends toujours pas la raison pour laquelle j’ai attendu aussi longtemps avant de m’inscrire. Quel temps perdu! Je vous recommande donc fortement de vous rendre à la Grande Bibliothèque et de vous y inscrire. Après tout, l’inscription est gratuite pour tous les résidents de Montréal. Vous n’avez plus aucune raison d’hésiter.
Et vous, qu’est-ce qui vous émerveille lors de vos visites à la bibliothèque?
Crédit photo : Michaël Corbeil
La Banq est un de mes endroits préférés à Montréal! Pour ma part je me suis inscrite dès mon arrivée et j’aime toujours autant y aller pour chercher des livres mais aussi pour passer du temps là bas.
Pour ce qui est de ne pas lire pour le loisir durant l’écriture du mémoire, je faisais la même chose et c’était horrible. Si jamais je me mettais à lire un texte qui n’avait pas rapport avec mon travail je culpabilisais très rapidement et je me remettais au boulot. Je suis bien contente d’avoir terminé !
J’aimeJ’aime
Excellent article et jolies photos! J’ai la chance d’habiter tout près de la Grande Bibliothèque et je la fréquente assez régulièrement. J’ai tout de suite été séduite par son architecture et je trouve que « nous » nous sommes donné là une belle richesse collective. Ce qui m’étonne encore à chaque visite c’est le fait de toujours pouvoir trouver un coin tranquille pour lire ou travailler malgré le grand nombre d’usagers présents à toute heure. Elle a été très bien conçue! (équipe Patkau/Croft-Pelletier/Gilles Guité)
J’aimeJ’aime