La fin de session peut être difficile à vivre pour plusieurs. Dans mon cas, je dois tout faire pour rendre celle-ci plus facile. J’ai donc tendance à réécouter les films qui me réconfortent, manger ce que j’aime et lire des romans plus légers, moins pédagogiques. J’aime donc me retourner vers la littérature jeunesse que j’aime même sans une fin de session dans le décor. Alors, à la suite de ma sortie au cinéma, où j’ai vu le récent film Love, Simon, j’ai acheté le livre Simon vs. the Homo Sapiens Agenda, écrit par Becky Albertalli, et je n’ai qu’une chose à dire : j’ai adoré ce livre.
« I’m tired of coming out. All I ever do is come out. I try not to change, but I keep changing, in all these tiny ways. […] And every freaking time, I have to reintroduce myself to the universe all over again. »
Pourquoi pas les autres aussi?
Simon vs. the Homo Sapiens Agenda c’est l’histoire de Simon Spier, un jeune élève en théâtre qui est confronté à faire son coming out en tant qu’homosexuel auprès de sa famille et ses amis. Vivant dans le secret, il développe une relation avec Blue, son seul confident, partageant ensemble le même secret. Le mystère de Blue est l’élément clé du livre. La relation que les deux garçons bâtissent ensemble est une merveille à lire, passant des confessions gênantes, aux blagues hilarantes. C’est un livre qui nous fait littéralement rire à haute voix. Il nous fait prendre conscience de la pression qui pèse sur les épaules de ceux qui doivent passer par la lourde étape du coming out, faisant une comparaison avec le fait que tous les humains, peu importe leur orientation sexuelle, devraient passer par l’étape du coming out. Tous les personnages sont intrigants et facilement appréciables, même le « vilain » possède une place dans notre cœur, surtout par la façon dont l’autrice lui accorde une rédemption. C’est un livre où l’on tombe en amour avec l’humain. Un autre point fort est la présence de la culture pop qui rend les personnages plus profonds, plus humains.
« It is definitely annoying that straight (and white, for that matter) is the default, and that the only people who have to think about their identity are the ones who don’t fit that mold. Straight people really should have to come out, and the more awkward it is, the better. Awkwardness should be a requirement. »
Un livre comme un ami
C’est un livre mignon, mais pas cheesy. Et surtout, c’est un livre super important pour toute personne qui se cherche ou qui se retrouve dans une situation semblable. Imaginez le jeune garçon ou la jeune fille qui, dans pareille situation, ne sait pas quoi faire, ou même, cherche un modèle. Il ou elle en trouvera un dans ce livre. Simon vs. the Homo Sapiens Agenda agit comme un ami, il permet de se sentir moins seul. Les personnages de ce livre sont si vrais et c’est ce qui fait la beauté de ce livre. C’est un livre parfait pour n’importe quelle personne, peu importe l’âge. Les thèmes de l’amitié, le fait de vivre l’adolescence, de faire des erreurs et de les réparer sont extrêmement bien construits dans le roman. Il laisse une marque sur celui qui le lit, qui peut s’y reconnaître. Ce que j’ai le plus apprécié dans ce livre, c’est l’acceptation qui règne chez tous les personnages ou presque, que ce soit les amis de Simon ou ses parents.
« Sometimes it seems like everyone knows who I am except me. »
Simon vs. the Homo Sapiens Agenda est un livre très important pour ce qu’il représente, en plus d’être un divertissement. Avez-vous des livres qui vous remontent le moral en période de stress intense comme une fin de session?
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