Annabelle est une ado comme les autres : elle a sa meilleure amie depuis toujours, se découvre une passion pour la danse hip-hop, obéit à ses parents même si ça ne fait pas toujours son affaire et surtout, elle cherche à plaire à tout le monde. Comportement typique, on est tou.te.s passé.e.s par là, n’est-ce pas?
Plaire à tout prix
Quand Éric, le plus beau gars de l’école, commence à s’intéresser à elle, Annabelle est prête à tout pour lui plaire, même si cela implique de ne pas écouter les conseils de son amie de toujours, Léa. Pour attirer l’attention du beaaauuu Ériiiiic, Annabelle ira même jusqu’à changer sa personnalité, s’acheter de la lingerie et aller dans un party où les jeunes boivent de l’alcool et fument des joints.
Quand elle réalisera qu’Éric s’est servie d’elle, elle tentera tout de même de l’excuser. Il ne l’a pas fait exprès, ce n’était pas son intention. Le personnage d’Annabelle vit un cheminement difficile au pays de l’acceptation de soi et l’autrice de ce récit nous guide d’une très belle façon dans ce passage obligé de l’adolescence.
Dans la tête d’une ado
Avec le roman Annabelle, Stéphanie Deslauriers nous permet d’entrer dans la tête du personnage principal, qui est également la narratrice, et d’observer son comportement de l’extérieur tout en comprenant les raisons qui l’incitent à prendre ses décisions. On peut à la fois être en désaccord avec ses actions, tout en prenant conscience que, pour elle, c’est la seule piste logique. Un excellent travail de compréhension de la psychologie du personnage.
Je connaissais Deslauriers parce qu’elle a participé à l’événement de lancement des coffrets littéraires Le fil rouge en 2016, et je l’avais trouvée ultra sympathique et inspirante, mais je n’avais jamais lu ses romans. J’ai adoré ma lecture d’Annabelle, les réactions des différents personnages, autant les jeunes que les adultes, sont réalistes et bien amenées. Son travail de psycho-éducatrice influence évidemment ses textes, c’est probablement ce qui les rend si vrais.
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Le fil rouge tient à remercier Guy Saint-Jean Éditeur pour le service de presse.