Il y a de ces livres qui peuvent être lus et relus sans jamais perdre de leur intérêt. Des souris et des hommes de John Steinbeck en fait partie. Je l’ai récemment relu pour une troisième fois et je suis sortie de cette lecture tout autant émue que la première fois que je l’ai lu, il y a déjà dix ans de cela. En à peine plus de cent pages, l’auteur nous fait entrer dans un univers complètement différent du nôtre, qui nous rappelle cruellement que rien n’est noir ou blanc dans la vie.
Dans les années 1930, deux amis d’enfance essaient tant bien que mal d’atteindre leur objectif ultime : s’acheter une petite terre et y vivre en paix entourés d’animaux. George, un homme dévoué et intelligent, et Lennie, un grand colosse atteint d’une légère déficience mentale, survivent du mieux qu’ils peuvent aux épreuves qui semblent s’accumuler sur leur chemin. C’est que Lennie, malgré toutes ses bonnes intentions et son insouciance, n’est pas conscient de sa force et finit souvent par se mettre les pieds dans les plats. Les deux amis doivent donc recommencer à zéro encore et encore.
Un classique éblouissant
Cette œuvre me fascine en tout point. Je trouve formidable que l’auteur ait réussi, en si peu de pages, à me bouleverser et à me faire questionner ma façon de voir le bien et le mal. Dans ce livre, il n’y a pas de bons ou de méchants, que des humains imparfaits qui croient faire ce qui est le mieux pour eux. On en vient à se demander ce que nous, nous aurions fait dans une pareille situation, avec le même vécu, le même passé.
Je suis également fascinée par le magnifique contraste qui oppose les deux amis. George est petit, frêle, intelligent, réaliste et parfois méchant. Lennie est grand, fort, niais, naïf et innocent. Cette opposition accentue d’autant plus leur union, les rendant inséparables et complémentaires. On comprend rapidement que George a autant besoin de Lennie que Lennie a besoin de lui.
Des souris et des hommes est un livre hors du commun, qui mérite amplement la reconnaissance qu’il a reçue. Il saura, j’en suis certaine, laisser une marque dans votre cœur de lecteur.
Et vous, qu’attendez-vous pour aller lire ou relire ce classique de la littérature?
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Zebi ah draré
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