Le monde du livre
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Boréal 2019 – À la rencontre des passionnés de l’imaginaire

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À peine revenue d’un merveilleux week-end au congrès Boréal, j’essaie de faire le tri dans mon cerveau bouillonnant afin de vous partager une part de mon expérience enrichissante.

Le congrès Boréal, c’est le rendez-vous de la SFFQ*, un endroit où se rassemblent non seulement les gens du milieu littéraire, mais également les lecteurs, lectrices et adeptes du genre. Le premier congrès a eu lieu à Chicoutimi en 1979 sous la direction d’Élisabeth Vonarburg. Au fil des ans, le groupe de passionnés s’est agrandi pour devenir une vaste communauté solidaire. L’événement change de ville chaque année et la 40e édition s’est déroulée à Sherbrooke du 3 au 5 mai.

Dans l’attente de Boréal

Commençons par le début! J’ai assisté à mon premier congrès Boréal l’an dernier à Montréal. Malheureusement, des contraintes de temps m’avaient empêchée d’en profiter autant que je l’aurais souhaité. Mais seules quelques heures en présence de passionnés comme moi avaient suffi à me donner la piqûre. Je suis revenue à la maison avec l’impression d’être sur un nuage et j’en parlais à tout le monde.

En mars, lorsque la prévente a été lancée, je n’ai pas hésité une seconde à m’inscrire. À partir de ce moment, c’était officiel, je retournais à Boréal! Et plus la date approchait, plus j’anticipais ce week-end. J’avais très hâte de retrouver mes amis boréaliens et boréaliennes et de replonger une nouvelle fois dans cet environnement stimulant.

Des moments enrichissants

En ce qui me concerne, la 40e édition a été un franc succès. Premièrement, parce qu’il y avait beaucoup de monde; ensuite, parce qu’on nous a présenté une programmation riche et diversifiée. Parmi les activités, on retrouvait surtout des tables rondes et des discussions. Il y avait également des projections de courts-métrages et de bandes-annonces, des lancements, une mascarade, un concours d’écriture sur place, des jeux et j’en passe probablement. À quelques reprises, j’aurais souhaité être capable de me séparer en deux, car plusieurs activités intéressantes se déroulaient en même temps!

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Table ronde sur les BD et les mondes imaginés avec (de gauche à droite) Anouk (Jessi Tremblay), Talhi Briones, D. M. Cassendo et animée par Raphaëlle B. Adam

Bien que les tables rondes et les conférences étaient enrichissantes, les moments les plus marquants, à mon avis, étaient les rencontres. Revoir des amis, faire la connaissance de nouvelles personnes, se donner des nouvelles, partager notre appréciation… Voilà ce qui rend le congrès mémorable.

Les discussions étaient comme du fuel qui alimente mon cerveau. J’y ai trouvé une source de motivation intense. On a même vécu des aventures dans les rues de Sherbrooke! Le congrès, ça se passe aussi en dehors de la programmation. On croise des congressistes dans les restos, on marche avec eux dans la rue. C’est une occasion propice aux échanges.

Et après?

Le retour à la réalité est difficile. Je me sentais grisée, un peu étourdie. Après avoir stimulé mon cerveau tout le week-end, ce n’est pas évident de le remettre en vitesse normale. Je suis rentrée chez moi assez tard. Je regrette de ne pas avoir pris congé le lundi, question de décompresser. Je prends ça en note pour la prochaine fois.

Je ne sais pas encore si je serai présente à Boréal en 2020. C’est trop loin pour moi. En même temps, je m’ennuie déjà de cette communauté boréalienne. Certains parlent d’un blues post-Boréal. C’est carrément ça! Ce phénomène peut survenir après divers rassemblements de ce type. Est-ce que vous connaissez ce sentiment? Si c’est le cas, n’hésitez pas à me partager vos expériences en commentaires.

 

*Science-fiction et fantastique québécois (peut inclure d’autres genres comme l’horreur ou le policier)

3 Comments

  1. J’y suis allée également, pour la première fois, cette année. J’ai aussi trouvé la programmation diversifiée, bien que je n’ai pas assisté à beaucoup de conférences. Je ne connaissais personne, j’étais un peu gênée haha! Et ne connaissant pas beaucoup le genre, je n’osais pas trop prendre de place. Toutefois, si le congrès revient à Sherbrooke, c’est certain que j’y retournerai!

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    • Joelle Rivard says

      Tu n’avais vraiment pas à être gênée. Les gens sont super sympathiques et aime bien parler avec les nouveaux participants. J’aurais bien aimé te rencontrer! J’espère qu’on va avoir l’occasion de le faire à un prochain congrès.

      Aimé par 1 personne

  2. Ping : Dans la ville en quête d’inspiration – Joelle écrit

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