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Boréal 2019 – À la rencontre des passionnés de l’imaginaire

À peine revenue d’un merveilleux week-end au congrès Boréal, j’essaie de faire le tri dans mon cerveau bouillonnant afin de vous partager une part de mon expérience enrichissante. Le congrès Boréal, c’est le rendez-vous de la SFFQ*, un endroit où se rassemblent non seulement les gens du milieu littéraire, mais également les lecteurs, lectrices et adeptes du genre. Le premier congrès a eu lieu à Chicoutimi en 1979 sous la direction d’Élisabeth Vonarburg. Au fil des ans, le groupe de passionnés s’est agrandi pour devenir une vaste communauté solidaire. L’événement change de ville chaque année et la 40e édition s’est déroulée à Sherbrooke du 3 au 5 mai. Dans l’attente de Boréal Commençons par le début! J’ai assisté à mon premier congrès Boréal l’an dernier à Montréal. Malheureusement, des contraintes de temps m’avaient empêchée d’en profiter autant que je l’aurais souhaité. Mais seules quelques heures en présence de passionnés comme moi avaient suffi à me donner la piqûre. Je suis revenue à la maison avec l’impression d’être sur un nuage et j’en parlais à tout …

Amun, le rassemblement

J’aurais aimé avoir Amun avec moi pour mieux vous en parler, mais je l’ai prêté à mon père. Parce que c’est un peu grâce à lui et à sa sensibilité pour l’autre que j’ai voulu lire ce livre et que j’ai une ouverture envers les peuples autochtones. Une ouverture? Mais pourquoi n’en aurais-je pas? Parce que j’ai été élevée près d’une réserve atikamekw où, dès mon arrivée, on m’a appris à appeler les habitants les Kawish, à les stigmatiser, à les stéréotyper sans prendre le temps d’y comprendre grand-chose. C’est drôle que le fait de vivre près d’une communauté puisse créer non pas un effet de rapprochement, mais plutôt l’effet contraire. Si ce n’était pas de mon père, de son intérêt, de son emploi et du fait qu’il m’ait emmenée au Pow Wow de Wémontachi, l’année de notre déménagement, je n’aurais peut-être pas aujourd’hui cette approche, ce respect et cette certaine compréhension envers les communautés autochtones. Sans, bien sûr, prétendre comprendre leurs réalités, quotidiens ou histoires propres, je remercie mon père pour son ouverture, celle qui m’a portée vers …