Littérature étrangère
Laisser un commentaire

Dumas et le Comte de Monte-Cristo

Le fil rouge, le fil rouge lit, bibliothérapie, littérature, lecture, livres, les livres qui font du bien, le comte de Monte Cristo, Alexandre Dumas, Le Livre de Poche, classique, vengeance, amour, prison, mort, trésor, littérature étrangère

J’ai toujours eu un peu peur des classiques littéraires. Comme si, en m’embarquant dans ces briques souvent vieilles de centaines d’années, je m’enlevais de précieuses minutes pour lire tout ce qui se fait de bon aujourd’hui. C’est cela, la triste réalité des amoureux des livres : il n’y aura jamais assez d’une seule vie pour tout lire. Pourtant, il y a quelques mois, incapable de résister à l’attrait d’une bonne histoire, je me suis embarquée dans la lecture d’un de ces classiques : Le Comte de Monte-Cristo d’Alexandre Dumas.

Edmond Dantès est un jeune homme brillant à l’avenir prometteur qui doit sous peu se marier avec Mercédes, l’amour de sa vie. Le jour de ce mariage tant attendu, il se fait arrêter sous prétexte d’être un traître bonapartiste. Il se révolte, clame haut et fort son innocence, mais rien n’y fait : il est enfermé au château d’If, dans une petite cellule sombre et froide. Après plus d’une décennie de captivité, il réussit à s’échapper. Commence alors sa douce vengeance contre tous ceux qui ont, de près ou de loin, contribué à son malheur. Il porte maintenant le nom du Comte de Monte-Cristo.

Ce livre, c’est 1600 pages de pur délice. Je mentirais en disant qu’il n’y a pas quelques longueurs, mais celles-ci sont largement compensées par une histoire des plus rocambolesque et captivante, avec des personnages qui, malgré le fossé du temps, sont très semblables aux humains d’aujourd’hui. Il est fascinant de lire un livre écrit deux siècles avant le nôtre, mais qui réussit tout de même à toucher mes cordes sensibles tout en me transportant dans un monde qui ressemble en très peu de choses au mien.

Ce que j’ai le plus aimé, c’est la réflexion qu’a engendrée ma lecture. Cette réflexion, principalement sur le bien et le mal, les bons et les méchants, a confirmé ce que je pense depuis longtemps déjà : rien n’est noir ou blanc et nous avons tous une partie d’ombre en nous, malgré le fait qu’elle soit plus grande chez certains. J’en suis venue à la conclusion que ma peur des classiques massifs était non fondée et que plusieurs valent la peine d’être lus et savourés.

Et vous, quels sont les classiques que vous avez lus?

Laisser un commentaire