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La deuxième personne heurte plus que la troisième

La femme qui fuit (un autre article à propos de ce roman ici), c’est un roman qui m’a tout de suite bousculée dans mes habitudes de lectrice, et ce, pour plusieurs raisons. D’abord, le format du roman n’est pas habituel. Les chapitres sont courts et les phrases sont succinctes. Pour moi qui venais tout juste de terminer Raison et sentiments de Jane Austen, disons simplement que le contraste était grand. Sinon, les premiers chapitres traitent d’une mère qui a abandonné ses enfants et qui, plusieurs dizaines d’années plus tard, ne souhaite toujours pas les revoir. Lire tout cela, sans connaître l’historique de la mère en question, m’a remuée et même un peu contrariée. Une dernière chose que je n’ai pas souvent eu l’occasion de croiser lors de mes lectures: une narration à la deuxième personne du singulier. L’histoire derrière cette histoire Il m’a fallu un certain temps pour m’habituer à cette narration particulière, et encore plus longtemps pour comprendre les raisons faisant en sorte que c’était en fait un très bon choix. Avant de commencer, il faut savoir …

Rencontre avec Marcel Barbeau

Dans la même lignée que mon précédent article, Ma vie par Isadora Duncan, voici le récit de ma «rencontre» avec l’artiste peintre Marcel Barbeau. Dans le passé, le nom Marcel Barbeau est certainement venu à mes oreilles plus d’une fois, sans que je ne lui porte une réelle attention, trop souvent noyé avec ceux d’autres automatistes tels que Paul-Émile Borduas, Jean-Paul Riopelle, Pierre Gauvreau ou Claude Gauvreau. Marcel Barbeau fût l’un des quinze signataires du manifeste le Refus global en 1948. Il y a près de deux mois, j’ai participé à un séminaire de peinture, offert ici à Percé, dirigé par le peintre Jimmy Perron, originaire de l’Isle-aux-Coudres dans Charlevoix (Baie-Saint-Paul). Un certain matin, Jimmy nous invite à choisir une image/photo à partir de laquelle nous esquisserons quelques croquis, pour ensuite entamer un tableau issu des impressions laissées par ces croquis. Après avoir vogué quelques minutes dans ma banque d’images, je me suis arrêté sur une photographie en noir et blanc où apparaissent plusieurs automatistes. La photo a été prise lors de la seconde exposition …