Un jour je te dirai tout : récit d’une fulgurante passion
Un jour je te dirai tout de Brigitte Haentjens est une petite plaquette de 105 pages chargée de passion, de sensualité, de désir. C’est un roman qui se lit d’une traite et qui, je vous préviens, comporte énormément de scènes qui, comme le mentionne le quatrième de couverture, «explore les états limites de la sexualité». Le point focal du roman est cette passion des corps qui anime les deux protagonistes et l’auteure prend un plaisir certes à détailler cette faim. Sans trop d’ancrage ni dans le passé ni dans le futur, on se retrouve plutôt dans le présent d’une fortuite rencontre entre Elisa, Parisienne, et Olav, Montréalais d’adoption. C’est dans une Islande qu’on reconnaît, sans qu’elle ne soit nommée, que les deux personnages brûlent, l’un pour l’autre, d’un désir qui n’en finit jamais d’être assouvi. L’appel de la chair est constante, mais au-delà des corps se trouve aussi bien autre chose. Un besoin de l’autre, un désir de partage constant, un ancrage, quelque chose de plus fort qu’eux. À travers ces moments charnels qui habitent …