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Autour des livres : rencontre avec Perrine Madern, autrice

Perrine Madern se décrit elle-même comme une ex-criminologue blasée et une libraire comblée. Son premier roman, Reste encore un peu, a récemment été publié par les Éditions au Carré. Elle a généreusement accepté de répondre à notre questionnaire. Quel est ton premier souvenir en lien avec la lecture? Je pense que c’est Boule et Bill à la maternelle. Dans mon souvenir, on lisait un extrait de la bande dessinée tous les jours, mais est-ce que c’était vraiment ça, ou est-ce ma mémoire qui me joue des tours? Je ne saurais dire.  Au secondaire, je détestais lire. Les lectures obligatoires en français étaient une corvée. J’ai commencé à aimer la lecture vers dix-huit ans quand j’ai commencé à choisir mes lectures. J’ai toujours eu un problème avec l’autorité, je crois. Avais-tu un rituel de lecture enfant ou un livre marquant? Et maintenant, as-tu un rituel de lecture? Enfant, je ne crois pas. Maintenant, je lis après avoir déposé mon garçon à l’école le matin. Dans ma voiture. Ça peut paraître étrange, mais c’est mon moment de …

Reste encore un peu : se reconstruire malgré la douleur

Quand j’ai reçu le roman, j’étais curieuse de découvrir l’écriture de Perrine Madern. Après la lecture de la quatrième de couverture, j’ai commencé à douter à savoir si cette lecture était vraiment faite pour moi, à cet instant de ma vie. J’ai lu beaucoup de romans d’amour mélancolique dans ma vie. Je m’y reconnaissais et leur contenu était quasiment thérapeutique. En vieillissant, je me suis graduellement éloignée de cela. Malgré mes appréhensions, l’histoire a réussi à me captiver. Je n’ai pas moins aimé le roman parce que je ne m’y reconnaissais pas en ce moment. Je crois que j’ai plutôt lu le tout d’un autre œil, avec de l’empathie et une sagesse nouvelle, et je me suis sentie fière de mon cheminement et reconnaissante de ma vie d’aujourd’hui. L’histoire de Loue À la suite d’une rupture douloureuse, Loue s’éteint peu à peu, jusqu’au jour où elle se réveille dans une ambulance. À l’hôpital, le médecin constate que son IMC est très inquiétant et craint pour la vie de la jeune femme. Loue est transférée en psychiatrie …

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Si j’avais un perroquet je l’appellerais Jean-Guy (parce que Coco c’est déjà pris)

Je n’ai pu utiliser un autre titre que celui du roman pour cet article : il est trop bon! C’est bien ce titre accrocheur qui m’a attirée vers ce roman. Je me suis dit que ça devait être le livre d’une auteure avec l’esprit un peu fou, et cette perspective m’a aussitôt séduite. À tous les chats qui s’appellent Luc Dès la première page, la dédicace donne le ton du roman. Résumé Catherine, enseignante de français et célibataire, nous fait part de son quotidien pour le moins rocambolesque. Jean-Philippe 514 555-2062 Appelle quand tu veux. Un jour, elle a l’audace de répondre à la proposition écrite sur un petit papier trouvé dans un roman de Françoise Sagan qu’elle a emprunté à la bibliothèque. Sans occuper toute la place dans son histoire, ce mystérieux Jean-Philippe contribuera à apporter un vent de changement dans sa vie. Quelqu’un l’a écrit, c’est à la deuxième personne du singulier de l’impératif présent, je tombe dessus : je me sens concernée. Un ton humoristique Le personnage de Catherine n’est pas caricatural; …