Relire une œuvre marquante pour mieux la redécouvrir: Mange, prie, aime
C’est en 2008, il y a maintenant onze ans, qu’Elizabeth Gilbert nous a offert l’inspirant récit Mange, prie, aime. À cette époque, je sortais à peine de l’université et goûtais à ma nouvelle vie «d’adulte» salariée. Au boulot, un livre circulait et faisait beaucoup jaser. Toutes mes collègues l’avaient lu, et je devais mettre la main dessus. Je me suis alors plongée dans les mots d’Elizabeth Gilbert, sans pouvoir m’arrêter. Je me souviens avoir dévoré le récit en un rien de temps. Si vous ne connaissez pas Mange, prie, aime, je vous suggère fortement de lire l’excellent article de ma consœur du Fil rouge Marion Gingras-Gagné. En gros, le livre raconte le périple de l’autrice en Italie, en Inde et en Indonésie, pour tenter de découvrir qui elle est à la suite d’un divorce éprouvant. La légèreté de la jeunesse Lors de ma première lecture, je m’étais surtout attardée à la portion «Italie» de l’histoire. L’autrice y décrit en détail la nourriture délicieuse qu’elle découvre et déguste, l’architecture magnifique des régions qu’elle visite ainsi que …