All posts tagged: Jean-Christophe Réhel

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La fatigue des fruits : la lassitude du quotidien

Je dois l’avouer, j’ai un petit béguin littéraire pour l’œuvre de Jean-Christophe Réhel ces temps-ci. Après avoir dévoré Ce qu’on respire sur Tatouine l’automne dernier, j’ai récemment succombé à son recueil de poésie La fatigue des fruits. Comme Réhel se définit d’emblée comme un poète, cette lecture a représenté une merveilleuse découverte de sa passion première et une confirmation de son immense talent. Plusieurs personnes m’avaient vivement recommandé la lecture de sa dernière œuvre, et je me suis laissée convaincre sans grande difficulté. Des thématiques récurrentes  Les thèmes abordés dans La fatigue des fruits ressemblent à ceux que l’on retrouve dans Ce qu’on respire sur Tatouine : la maladie, la solitude, la lassitude du quotidien et le sentiment d’être inadéquat, notamment. Par contre, dans La fatigue des fruits, l’art de la poésie nous suspend dans un espace-temps indéfini, contrairement au roman. Dans cet état « flottant », on se laisse bercer par l’éloquence de l’écrivain et on peut apprécier davantage toute la beauté de sa plume, vu l’absence des exigences d’un récit narratif : ça doit être ça les fenêtres sont …

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S’exiler sur Tatouine avec Jean-Christophe Réhel

Exposer la subtile beauté du banal, voilà l’exploit que réalise Jean-Christophe Réhel  avec la publication de Ce qu’on respire sur Tatouine. Dans ce roman sans chapitres, on suit le quotidien du narrateur, qui entrelace des épisodes réels de sa vie à des éléments fictifs, dans la plus pure tradition de l’autofiction. Entre un emploi de commis au Super C, une chambre louée dans le sous-sol d’un bungalow à Repentigny et une virée à New York arrosée de crème de menthe, Jean-Christophe Réhel nous dévoile l’unicité de l’anodin, le tout avec la chanson Fell in love with a girl qui résonne en permanence dans nos oreilles. Ode à la solitude sur fond de fantasme starwarsien Il se dégage de ce récit du quotidien une constante impression d’être dans la tête de l’auteur; on accompagne ses pensées, souvent incongrues, parfois incroyablement poétiques. Cette sensation de s’introduire dans l’intimité de l’auteur – qui avoisine le voyeurisme – dévoile aussi l’ampleur de sa profonde solitude. Partout où il va, le narrateur ne semble jamais complètement à sa place, il ne cadre pas …

Ce que les fileuses ont acheté pour le #12août j’achète un livre québécois dans le cadre du défi #Jelisunlivrequébécoisparmois

J’espère que tout comme nous, les fileuses, vous avez vécu un excellent #12août! Pour ma part, j’ai pu réaliser un rêve de toujours en étant libraire d’un jour dans ma librairie chouchou : la librairie de Verdun. J’étais en compagnie de Martine et de Marjorie et nous nous sommes amusées à conseiller les gens dans leurs achats. Voici quelques titres que nous leur avons suggérés : Petite laine — Amélie Panneton Déterrer les os — Fanie Demeule L’écrivain public — Michel Duchesne L’angoisse du poisson rouge — Mélissa Verreault La détresse et l’enchantement — Gabrielle Roy Soleil — David Bouchet Veiller la braise — Sara Lazzaroni et plusieurs autres! Et voici la liste d’achats des fileuses : Mes achats : Le cœur de Berlin — Élie Maure/Les rivières suivi de Les montagnes — François Blais Roxanne K.D. : Une longue canicule — Anne Villeneuve/Direction Saint-Creux des Meuh-Meuh — Sandra Dusseault/De bois debout — Jean-François Caron/À l’abri des hommes et des choses — Stéphanie Boulay/Last call les Murènes — Maude Veilleux Vanessa : J’ai décidément abusé des bonnes choses : Autopsie d’une femme plate …