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Antarctique Solo, la fantastique aventure de Frédéric Dion racontée par Bryan Perro

Oser l’aventure

Je ne sais pas exactement quand ma fixation pour l’Antarctique et les glaciers a commencé. J’ai toujours rêvé d’y aller, de marcher sur les glaciers et d’y être seule au monde. Un rêve bien peu réalisable, quand on y pense bien. L’Antarctique solo? Pfffff! Pourtant, quelqu’un bien de chez nous a réalisé cet exploit. Frédéric Dion a traversé l’Antarctique sur une distance de 4 383 kilomètres en 54 jours et 6 heures. Je ne sais pas pour vous, mais ces chiffres me donnent (littéralement!) froid dans le dos. Antarctique solo : cinquante quatre jours et des poussières de solitude (presque, parce qu’il aura quand même rencontré quelques personnes sur son passage), de neige et de sastrugi. Une aventure qui m’a donné des frissons dans le dos, de peur et, oui, d’un peu d’envie. L’Antarctique solo racontée par Bryan Perro Quand j’étais petite, Bryan Perro était mon auteur préféré. J’adorais ses histoires, mais j’adorais surtout sa façon de les raconter. Quand je suis allée au Salon Aventure et Plein air à Montréal et que j’ai vu …

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The Mountain Shadow : s’enraciner dans le tourbillon de Bombay

Me voilà de retour en Inde : physiquement et littérairement. Assise dans un restaurant de Bombay à la clientèle agitée, je lis The Mountain Shadow, la suite du récit Shantaram de Gregory David Roberts. Pendant que je mange un curry, dehors, des feux d’artifice explosent au milieu de la rue. Dans ce chaos coloré, humains, chèvres et chiens se partagent le trottoir pour assister à la scène. Même si la mégapole indienne me semble plus belle que New Delhi, elle n’en demeure pas moins difficile à apprivoiser. À vrai dire, elle m’étourdit un peu. Heureusement que mon livre, lui, m’apaise. Des criminels et des philosophes Il y a quelque chose d’absolument réconfortant dans le fait de retrouver des personnages que l’on connaît dans de nouveaux contextes. Un peu comme retourner dans une ville jadis visitée. Dans cette suite, Lin, fugitif australien en sol indien, côtoie ceux qui constituent pour lui le visage de Bombay. On pourrait qualifier son entourage de famille de réfugiés à qui les mots père et fils font mal : des exilés de force …